À quoi s’attendre alors que les députés reviennent à la Chambre des communes pour une séance d’automne dynamique

La session d’automne du Parlement débute lundi, alors que les députés reprennent leur travail à la Chambre des communes pour la première fois depuis juin. La rentrée parlementaire intervient alors que le premier ministre Justin …

À quoi s’attendre alors que les députés reviennent à la Chambre des communes pour une séance d’automne dynamique

La session d’automne du Parlement débute lundi, alors que les députés reprennent leur travail à la Chambre des communes pour la première fois depuis juin.

La rentrée parlementaire intervient alors que le premier ministre Justin Trudeau fait face à une pression électorale persistante de la part du chef conservateur Pierre Poilievre, dont le parti a conservé une avance définitive sur les libéraux dans les sondages d’opinion tout l’été.

Trudeau doit également composer avec la perte du soutien présumé du NPD après que Jagmeet Singh a « déchiré » l’accord d’approvisionnement et de confiance des deux partis, déclarant son désir de passer le reste de ce Parlement à passer un vote par vote.

Mais alors que le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, positionne son caucus de manière à s’emparer de l’équilibre du pouvoir, le gouvernement libéral minoritaire du premier ministre dispose d’options politiques pour rester à flot.

Quelles sont les priorités des partis ?

À la sortie de la retraite du caucus libéral de la semaine dernière, Trudeau a insisté sur le fait que malgré les rumeurs sur la viabilité de son leadership continu, les libéraux sont déterminés à « mettre le bilan le plus solide du G7 au service des Canadiens ».

La leader du gouvernement à la Chambre, Karina Gould, tiendra une conférence de presse à 9 h 30 HE pour parler des priorités des libéraux pour la session d’automne.

Poilievre a convoqué son caucus pour une brève séance de stratégie à Ottawa dimanche, où il a déclaré que les conservateurs resteraient concentrés sur la taxe sur le carbone et l’économie.

La semaine dernière à Montréal, Singh a déclaré que les néo-démocrates revenaient au Parlement avec pour objectif de redonner « espoir » aux Canadiens et de tenter de tirer parti de la nouvelle dynamique minoritaire pour obtenir de nouveaux gains politiques progressistes.

Singh s’adressera aux médias à propos du début de la nouvelle séance à 11h15 HAE dans le foyer de la Chambre.

Alors qu’ils devraient donner des détails sur leur audition en tant que nouveau partenaire de danse des libéraux, Blanchet et les membres clés de son équipe de direction à la Chambre tiendront une conférence de presse à 10 h HE pour préparer la séance du point de vue du Québec.

Également à 10 h HAE, la chef du Parti vert, Elizabeth May, tiendra une conférence de presse pour exposer les priorités de son parti pour les mois à venir. Son équipe a déclaré que May expliquerait également comment elle et le seul autre député vert voteraient sur les motions de confiance.

Quel est le programme ?

À l’ordre du jour de la Chambre des communes lundi figure le débat sur le projet de loi C-71, Loi modifiant la Loi sur la citoyenneté, qui propose des changements aux règles de citoyenneté canadienne pour les personnes nées à l’étranger.

Liée à une décision de la Cour suprême, cette loi a été déposée en mai, mais n’a pas été adoptée avant que les députés ne se rendent aux barbecues. Au cours de l’été, le gouvernement fédéral a obtenu une prolongation jusqu’en décembre pour corriger la loi inconstitutionnelle sur les « Canadiens perdus ».

Vers 14 h 15 HAE, les chefs des partis seront de retour à la Chambre ensemble pour la première fois depuis près de trois mois pour la première période de questions de la session d’automne.

Là, le décor est planté pour une heure d’échanges de piques et de questions de réponses sur les questions les plus brûlantes des derniers mois.

Alors que l’attention se porte de nouveau sur la position floue du NPD concernant la taxe sur le carbone à la consommation, que les libéraux envisagent de limiter le niveau d’immigration et que les conservateurs continuent de refuser de dévoiler les programmes sociaux qu’ils couperaient pour « réparer » le budget, les dirigeants auront beaucoup de matière à approfondir.

Le plus grand débat imminent aura lieu lorsque Poilievre présentera sa motion de censure promise au Premier ministre.

Bien que le chef de l’opposition officielle ait promis de présenter une motion visant à vaincre la minorité Trudeau à la première occasion, le gouvernement établit le calendrier des journées d’opposition et les libéraux ne devraient pas consacrer une seule journée, la première semaine de leur retour, à ce que ce drame procédural se déroule.

Gould a toutefois indiqué que les députés n’auront pas à attendre trop longtemps.

Pour que cette mesure soit adoptée, il faudrait que la majorité des 334 députés actuels votent pour dire qu’ils n’ont plus confiance en Trudeau.

À l’heure actuelle, les libéraux détiennent 154 sièges, les conservateurs, 119, le Bloc compte 32 députés, les néo-démocrates 24 et les verts, ainsi que trois députés indépendants.

Alors que les parlementaires reprennent leur routine de débat et de législation, les bureaux de campagne de LaSalle-Émard-Verdun, au Québec, et d’Elmwood-Transcona, au Manitoba, déploient des efforts de dernière minute pour inciter les électeurs à voter.

Deux sièges à la Chambre des communes sont en jeu lundi alors que les électeurs de ces circonscriptions se rendront aux urnes dans le cadre de deux élections partielles qui ont été présentées comme des tests clés pour Trudeau et d’autres.

Il s’agit d’une histoire en développement, revenez régulièrement pour les mises à jour…