Un nouveau rapport de l’Institut canadien d’information sur la santé indique que 83 pour cent des adultes au pays ont un fournisseur de soins primaires régulier, mais cela laisse toujours 5,4 millions d’adultes sans fournisseur.
Il indique que les personnes âgées de 65 ans et plus sont plus susceptibles d’avoir accès à un médecin de famille ou à une infirmière praticienne que les jeunes adultes entre 18 et 34 ans.
L’accès aux soins primaires est le plus élevé en Ontario et le plus faible au Nunavut.
Le rapport de l’ICIS publié jeudi matin mesure la base des priorités en matière de santé convenues par le gouvernement fédéral, les provinces et les territoires.
Le ministre fédéral de la Santé, Mark Holland, a déclaré qu’un rapport serait publié chaque année pour mesurer les progrès réalisés à travers le pays.
En plus d’améliorer l’accès aux soins primaires, les priorités comprennent la réduction des temps d’attente pour les conseils en matière de santé mentale et de toxicomanie, le recrutement de davantage de travailleurs de la santé, la réduction des temps d’attente pour les interventions chirurgicales et l’augmentation de l’utilisation des informations électroniques sur la santé.
L’ICIS affirme qu’il recueillera également des données pour mesurer les progrès réalisés sur deux autres priorités en matière de santé dans un avenir proche, notamment veiller à ce que les personnes âgées puissent vieillir dans la dignité et améliorer la sécurité culturelle des patients autochtones dans le système de santé.
Le rapport de jeudi indique que les retards chirurgicaux survenus pendant la pandémie de COVID-19 ont diminué et que le nombre d’interventions chirurgicales effectuées est revenu pour la plupart aux niveaux d’avant la pandémie partout au Canada.
Holland a déclaré que chacune des ententes de financement des soins de santé signées avec les provinces et les territoires comprend des objectifs quant au nombre de médecins et d’infirmières qui doivent être ajoutés à la main-d’œuvre.
De nombreuses communautés rurales et autochtones sont particulièrement touchées par la pénurie de soins primaires, a déclaré le ministre lors d’un entretien téléphonique mercredi.
En plus de recruter des médecins, des infirmiers praticiens et des infirmières d’autres juridictions, la solution nécessite un « effort soutenu » pour encourager davantage de membres des Premières Nations, de Métis et d’Inuits — ainsi que d’autres personnes vivant dans de petites villes et des zones rurales — « à choisir des soins de santé ». carrières et voir vraiment beaucoup plus de personnes servir leurs propres communautés», a déclaré Holland.
La couverture santé de la Presse Canadienne reçoit le soutien d’un partenariat avec l’Association médicale canadienne. Le CP est seul responsable de ce contenu.