La Commission scolaire English-Montréal (CSEM) a enregistré le taux d’obtention du diplôme le plus élevé de la province pour l’année scolaire 2022-2023.
Le président Joe Ortona a fait cette annonce lors d’une réunion du conseil d’administration mardi soir.
« Je suis extrêmement fier d’annoncer que la CSEM a encore une fois atteint le summum du succès, avec un taux de réussite stupéfiant de 95,9 pour cent », a déclaré Ortona lors de la réunion.
Cela place la CSEM au-dessus du taux provincial de 84,2 pour cent et au-dessus des écoles privées à 93,5 pour cent.
Ortona affirme que ces chiffres indiquent clairement que la CSEM établit la norme en matière d’excellence en éducation au Québec.
Il affirme que 19 pour cent de ses étudiants sont neurodiversifiés et que 71 pour cent viennent de milieux socio-économiques défavorisés.
« Comme le soulignait le ministre (de l’Éducation) (Bernard) Drainville le 17 mars 2024, « Inspirons-nous des bonnes pratiques pour être meilleur partout dans le réseau scolaire » Monsieur Drainville, je vous invite à rencontrer notre incroyable équipe et à être témoin des pratiques innovantes que nos éducateurs emploient pour garantir l’épanouissement de chaque élève », a déclaré Ortona sous les applaudissements des membres du conseil d’administration.
Cela survient alors que la Commission dépense des millions de dollars en contestations judiciaires contre trois projets de loi adoptés par le gouvernement de la Coalition Avenir Québec (CAQ).
La CSEM attend que sa contestation contre le projet de loi 40 soit entendue devant la Cour d’appel.
Le projet de loi visait à transformer les commissions scolaires anglophones en centres de services scolaires.
Le conseil porte également son cas contre le projet de loi 21, l’interdiction des symboles religieux, devant la Cour suprême du Canada.
Début juin, il a célébré une victoire partielle contre le projet de loi 96, le projet de loi sur la langue française.
La Cour d’appel du Québec a rejeté une contestation par la CAQ d’un jugement de la Cour supérieure exemptant la commission scolaire anglophone de certains articles de la Charte de la langue française en attendant un procès sur le bien-fondé de la contestation constitutionnelle.