La LCBO demande au syndicat qui représente environ 10 000 de ses travailleurs d’accepter qu’un tiers médiateur se joigne à leurs négociations afin d’éviter une grève imminente.
Dans une lettre adressée lundi au Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario (SEFPO), la LCBO a demandé que le médiateur mutuellement convenu soit nommé le plus tôt possible.
Cette demande survient juste un jour après que 97 pour cent des employés de la LCBO ont voté massivement en faveur d’un mandat de débrayage. Le détaillant d’alcool a déclaré que 8 060 employés de la LCBO y avaient participé, ce qui représente un taux de participation de 86 pour cent.
Le 13 juin, le SEFPO a demandé un rapport de non-commission au ministère du Travail de l’Ontario. Une fois accordé, le rapport fixerait un compte à rebours de 17 jours avant une grève légale.
Le SEFPO a déclaré que l’expansion des ventes privées d’alcool par le gouvernement Ford se traduit par « la vente du travail de la LCBO à des entrepôts privés (et) à des entreprises hors site ».
La LCBO a déclaré qu’elle avait plusieurs dates de négociation avec le syndicat cette semaine pour reprendre les négociations en mettant l’accent sur le renouvellement de la convention collective qui aidera la LCBO à « fonctionner de manière efficiente et efficace pour les Ontariens dans un marché en évolution ».
