L’ARC poursuivra ses modifications à l’impôt sur le capital malgré la prorogation, selon le ministère des Finances

Le gouvernement fédéral affirme que l’Agence du revenu du Canada continuera d’administrer l’impôt sur les gains en capital, même si celui-ci n’a pas été adopté par le Parlement, qui est prorogé jusqu’au 24 mars. Le …

People are silhouetted as buildings cast their shadows in front of the Peace Tower on Parliament Hill, in Ottawa, Nov. 27, 2024. THE CANADIAN PRESS/Adrian Wyld

Le gouvernement fédéral affirme que l’Agence du revenu du Canada continuera d’administrer l’impôt sur les gains en capital, même si celui-ci n’a pas été adopté par le Parlement, qui est prorogé jusqu’au 24 mars.

Le ministère des Finances affirme que la convention parlementaire exige que les propositions fiscales telles que les mesures d’imposition des gains en capital présentées par les libéraux l’année dernière entrent en vigueur dès que le gouvernement dépose un avis de motion de voies et moyens.

Les libéraux ont déposé en septembre un avis de motion de voies et moyens qui présentait un projet de loi visant à augmenter la part des gains en capital sur laquelle les entreprises paient de l’impôt de la moitié aux deux tiers. La politique s’appliquerait également aux particuliers dont les gains en capital dépassent 250 000 $.

Malgré la prorogation actuelle, le ministère des Finances affirme que l’ARC délivrera des formulaires aux contribuables conformément aux règles proposées sur les gains en capital d’ici le 31 janvier.

Le ministère affirme que l’ARC cessera d’administrer la politique si le Parlement reprend ses activités et que le gouvernement signale qu’il n’appliquera plus les modifications proposées à l’imposition des gains en capital.

La mise à jour du ministère sur les gains en capital survient un jour après que le premier ministre Justin Trudeau a annoncé sa démission et la prorogation du Parlement, ce qui a effacé du rôle des projets de loi et des motions de la Chambre des communes qui n’avaient pas encore reçu la sanction royale et a semé la confusion autour de la proposition sur les gains en capital.