L’Association médicale canadienne demande un meilleur suivi des fonds destinés aux soins de santé

OTTAWA – L’Association médicale canadienne estime qu’il faudrait améliorer le suivi des dépenses en santé, à la suite des accords sur les soins de santé signés par le gouvernement fédéral avec les provinces et les …

A doctor wears a lab coat and stethoscope in an exam room at a health clinic in Calgary, Alta., July 14, 2023. THE CANADIAN PRESS/Jeff McIntosh

OTTAWA –

L’Association médicale canadienne estime qu’il faudrait améliorer le suivi des dépenses en santé, à la suite des accords sur les soins de santé signés par le gouvernement fédéral avec les provinces et les territoires.

Le groupe de médecins a publié un nouveau rapport appelant à un engagement plus important pour suivre les améliorations dans la prestation et les résultats des patients, citant la complexité des accords.

Le rapport souligne les lacunes des accords, notamment le fait qu’aucune province ou territoire n’a fixé d’objectifs pour éliminer les fermetures de salles d’urgence.

L’association médicale souhaite créer un poste de responsable national de la responsabilité en matière de santé, qui serait chargé de suivre les progrès et de rendre compte de l’efficacité des dépenses de santé.

L’année dernière, Ottawa a annoncé un financement de 196 milliards de dollars sur 10 ans pour améliorer l’accès aux soins de santé, dont environ 45 milliards de dollars étaient de l’argent frais.

Les provinces et les territoires ont été invités à améliorer le partage des données et à mesurer les progrès en échange de fonds. En mars, le Québec est devenu la dernière province à signer cet accord.

L’association affirme que le rapport révèle que cinq provinces et territoires n’ont pas de cibles en matière d’accès électronique aux données de santé et que sept n’ont pas de cibles en matière de partage d’informations.

Il exhorte « tous les niveaux de gouvernement à adopter des solutions éprouvées pour garantir que ce niveau de financement historique transforme véritablement notre système de santé ».

Selon le groupe, plus de 6,5 millions de Canadiens n’ont pas de médecin de premier recours, « les retards chirurgicaux demeurent importants et la pénurie de ressources humaines en santé est écrasante ».

Le président de l’association, Joss Reimer, a déclaré dans un communiqué qu’« une responsabilisation renforcée est essentielle pour mettre en œuvre avec succès des changements durables dans notre système de santé ».