Le chef libéral veut serrer la vis contre les députés dissidents dans le débat sur les écoles religieuses

Visiblement irrité par les dissensions au sein de son caucus sur la question du financement des écoles religieuses, le chef libéral par intérim du Québec, Marc Tanguay, a assuré qu’il discuterait avec les élus qui …

Le chef libéral veut serrer la vis contre les députés dissidents dans le débat sur les écoles religieuses

Visiblement irrité par les dissensions au sein de son caucus sur la question du financement des écoles religieuses, le chef libéral par intérim du Québec, Marc Tanguay, a assuré qu’il discuterait avec les élus qui ont rompu les rangs, sans donner plus de détails.

«En aucun cas les discussions en caucus ne doivent aboutir sur la place publique», a-t-il déclaré mardi lors d’un point de presse à l’Assemblée nationale.

La semaine dernière, lors du débat sur une motion du Parti québécois (PQ) réclamant l’arrêt du financement des écoles religieuses, la députée libérale Marwah Rizqy a déclaré que la position de son parti venait de changer : « Nous croyons maintenant qu’il faut cesser de financer les écoles religieuses au Québec. », a-t-elle déclaré.

Depuis cette volte-face sur une position historique du Parti libéral du Québec (PLQ), trois membres du caucus — Frédéric Beauchemin (Marguerite-Bourgeoys), Désirée McGraw (Notre-Dame-de-Grâce) et Elisabeth Prass (D’Arcy- McGee) – ont publiquement rompu avec la ligne du parti, déclarant qu’ils étaient favorables au maintien du financement des écoles religieuses.

«Il y aura des discussions internes à cet effet», a indiqué Tanguay, tout en refusant de donner plus d’informations sur le contenu de ces conversations.

« Je réitère la règle : ce qui se passe au caucus reste au caucus. Si nous sommes au PLQ depuis 157 ans, c’est parce que beaucoup de gens sont passés par le PLQ et ont respecté cette règle. Nous ne pouvons pas fonctionner autrement qu’en respectant cela », a-t-il ajouté.

Tanguay a affirmé que son leadership n’était pas remis en question par cette histoire.