L’Université McGill de Montréal propose de revoir ses investissements dans les fabricants d’armes et d’accorder l’amnistie aux étudiants protestataires dans le cadre d’une nouvelle offre aux membres d’un campement pro-palestinien sur son campus du centre-ville.
McGill affirme que l’offre qu’elle a étendue lundi comprend un examen des investissements directs en actions dans des entités qui tirent la plupart de leurs revenus de la production d’armes militaires.
Il propose également de divulguer davantage d’investissements pour inclure les avoirs inférieurs à 500 000 $, de soutenir les étudiants palestiniens déplacés par la guerre dans la bande de Gaza et d’accorder une amnistie disciplinaire à tout étudiant ou employé de McGill participant au campement avant le 15 juin.
Les manifestants pro-palestiniens occupent les bas-fonds de McGill depuis fin avril, exigeant que l’université cesse ses investissements complices de ce qu’ils décrivent comme le génocide des Palestiniens et rompe ses relations avec les institutions universitaires israéliennes.
McGill affirme que son offre d’amnistie ne s’étend pas aux personnes impliquées dans l’occupation jeudi dernier d’un bâtiment administratif de l’Université McGill, ni à toute personne ayant commis des actes tels que la destruction de biens, le vandalisme ou le harcèlement.
L’école exhorte les manifestants, qui ont rejeté les propositions antérieures de l’université, à discuter de la dernière offre par l’intermédiaire d’un médiateur compétent et impartial, ajoutant qu’elle espère une résolution pacifique et satisfaisante.
– Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois en français le 11 juin 2024.