L’unité d’exploitation sexuelle de la Police de Montréal demande une fois de plus l’aide du public pour localiser les victimes potentielles d’un délinquant sexuel reconnu coupable qui aurait récidivé.
Jonathan Inglis, 36 ans, a comparu devant le tribunal le 29 juillet pour faire face à des accusations de leurre d’enfants, d’attouchements sexuels et d’invitation à des attouchements sexuels concernant deux plaignants âgés de 13 ans.
Selon la police, Inglis a contacté plusieurs jeunes âgés de 11 à 17 ans au cours des mois précédents via des applications de médias sociaux comme Snapchat et TikTok sous différentes identités, dont Darby, Connor et Colton.
La police affirme qu’il leur offrait « des cigarettes électroniques, de la drogue, de l’argent ou des vêtements afin de les amener à le rencontrer » et a fait référence à des « éléments sexuels » dans ses conversations.
Les archives judiciaires montrent que les infractions présumées se sont produites entre le 1er mars et le 17 juin de cette année.
Les enquêteurs demandent à toute personne ayant pu être victime de contacter la police en se rendant à leur poste de police local ou de partager des informations de manière anonyme en appelant Info-Crime Montréal au 514 393-1133.
Inglis est décrit comme un homme blanc qui parle anglais et français. Il mesure cinq pieds huit pouces, pèse environ 145 livres, a les cheveux bruns, les yeux bleuâtres et une barbe brune.
L’accusé n’est pas étranger à la police de Montréal.
Selon les documents judiciaires, il a plaidé coupable en janvier 2020 à un chef d’accusation chacun de leurre d’enfants et d’incitation à des attouchements sexuels. Il a été condamné à trois ans, mais le temps déjà purgé a été crédité, la peine a donc été réduite à neuf mois. Il a été inscrit au registre des délinquants sexuels à vie et placé sous surveillance à long terme pendant cinq ans dans le cadre de sa probation.
Avant l’arrestation dans cette affaire, la police avait lancé un appel au public pour que les victimes potentielles se manifestent après que les enquêteurs de l’époque eurent identifié deux victimes âgées de 12 et 15 ans.
Dans la nouvelle affaire de 2024, les procureurs l’ont également accusé d’avoir violé l’ordonnance de probation en communiquant avec une personne de moins de 16 ans et en utilisant Internet en dehors des conditions fixées par le tribunal.
Inglis reste en détention et doit revenir devant le tribunal vendredi.