Il y aura un débat d’urgence à Québec après de multiples allégations de relations sexuelles inappropriées entre des employés de la protection de la jeunesse (DPJ) et des mineurs.
Le Centre de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Est a confirmé la démission de trois employés dans le cadre d’une enquête sur des allégations d’agression sexuelle amorcée en 2017.
La porte-parole du CISSS-ME, Caroline Doucet, a confirmé qu’une psychoéducatrice a démissionné en 2017 et que deux agents d’intervention ont démissionné respectivement en 2022 et 2023.
«Dès qu’une situation de cette nature nous est signalée, nous agissons rapidement», a déclaré Doucet lorsque CTV News a demandé si des employés avaient démissionné après avoir eu un comportement inapproprié à caractère sexuel avec des jeunes.
«Il y a une tolérance zéro», a déclaré Doucet. «L’employé contre lequel les allégations ont été portées est ensuite retiré du lieu de travail pour enquête.»
Débat d’urgence
Après que les partis d’opposition ont demandé un débat d’urgence sur les histoires au sein du PDJ, le gouvernement caquiste a accepté d’en tenir un.
La semaine dernière, on révélait qu’une enquête était en cours à l’Établissement de réadaptation de Cité-des-Prairies où neuf employés auraient eu des relations sexuelles avec des mineures au sein de l’établissement.
«Il faut un débat rapide sur tout ce qui se passe au PDJ», a déclaré sur X le porte-parole libéral du Québec (PLQ) en matière de services sociaux, Monsef Derraji.
Les libéraux demandent également la démission du ministre des Services sociaux, Lionel Carmant. Carmant a déclaré mardi qu’il ne démissionnerait pas.
Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, s’est dit choqué d’apprendre ce qui se passe au DPJ.
Lundi, la directrice de la protection de la jeunesse Catherine Lemay a démissionné lundi, et Québec solidaire (QS) a également demandé un débat d’urgence.
« Y a-t-il un pilote dans l’avion ? Est-ce que quelqu’un suit ce qui se passe sur le terrain ? demanda St-Pierre Plamondon.