Le premier ministre du Canada et d’autres dirigeants ont condamné la violence politique à la suite d’une fusillade lors d’un rassemblement républicain samedi, lors de ce qui semble être une tentative d’assassinat visant Donald Trump.
L’ancien président américain et candidat républicain présumé a déclaré sur les réseaux sociaux qu’il avait été blessé et les autorités ont déclaré que le tireur présumé était mort. Au moins une personne qui participait au rassemblement a été tuée.
Justin Trudeau « écoeuré » par la fusillade
Des politiciens canadiens ont publié des déclarations sur les réseaux sociaux dans les heures qui ont suivi l’incident, y compris le Premier ministre Justin Trudeau, qui a écrit qu’il était « écoeuré » par la fusillade.
« On ne le dira jamais assez : la violence politique n’est jamais acceptable », a-t-il déclaré dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.
« Mes pensées vont à l’ancien président Trump, aux personnes présentes à l’événement et à tous les Américains. »
«Condamner dans les termes les plus forts»
Le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, a écrit, entre autres, « Je condamne dans les termes les plus forts la tentative de meurtre de l’ancien président Trump aujourd’hui. »
Les responsables de l’application de la loi n’avaient pas qualifié ces actions comme telles, à 20 heures HE, mais deux responsables s’exprimant sous couvert d’anonymat ont déclaré à l’Associated Press que l’incident faisait l’objet d’une enquête comme une tentative d’assassinat.
Poilievre a ajouté : « Je suis soulagé qu’il soit sain et sauf. Mes prières accompagnent les autres personnes innocentes blessées ou tuées par cet acte odieux… La démocratie doit prévaloir. »
Le chef du NPD, Jagmeet Singh, a écrit : « Il n’y a pas de place pour la violence lors d’un événement politique », et a offert ses pensées à Trump et aux autres victimes de la fusillade.
« Nous devons tous rester unis contre la violence politique où qu’elle se produise », a-t-il déclaré, concluant par une expression de gratitude envers les premiers intervenants qui ont « évité d’autres décès ».
Le député du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a écrit en français que son parti « dénonce sans équivoque l’attaque » et que « la démocratie est l’instrument le plus puissant pour le bien commun ».
« La haine et la violence effraient mais ne convainquent personne. »
« Jamais une excuse »
Bob Rae, ambassadeur du Canada auprès des Nations Unies, a écrit dans un message sur X : « Des événements terribles se sont produits aujourd’hui dans le comté de Butler, en Pennsylvanie. Il n’y a aucune excuse pour ce genre de violence. C’est tellement triste d’apprendre que quelqu’un dans la foule a été abattu. »
Kristen Hillman, l’ambassadrice du Canada aux États-Unis, a présenté ses condoléances, qualifiant la fusillade d’« acte de violence insensé ».
« Acte horrible »
Tom Clark, consul général du Canada à New York, a qualifié l’incident d’«horrible», ajoutant ses vœux de bonheur à Trump et ajoutant que la fusillade «doit être condamnée de la manière la plus ferme par tout le monde».
Mark Carney, économiste et ancien gouverneur de la Banque du Canada, a écrit : « Rien ne justifie la violence politique, quelle qu’elle soit, et nous devons condamner pleinement et sans équivoque cet acte horrible. »
Au sud de la frontière, le président américain Joe Biden s’est dit reconnaissant de la sécurité de son adversaire politique.
« Je prie pour lui et sa famille et pour tous ceux qui étaient présents au rassemblement, en attendant de plus amples informations… Il n’y a pas de place pour ce genre de violence en Amérique. »