La Cour supérieure autorise un recours collectif contre une ligue de hockey junior pour maltraitance envers des mineurs

Samedi, la Cour supérieure du Québec a autorisé un recours collectif visant à indemniser tous les mineurs ayant subi des abus alors qu’ils jouaient dans la Ligue de hockey junior des Maritimes du Québec (LHJMQ). …

La Cour supérieure autorise un recours collectif contre une ligue de hockey junior pour maltraitance envers des mineurs

Samedi, la Cour supérieure du Québec a autorisé un recours collectif visant à indemniser tous les mineurs ayant subi des abus alors qu’ils jouaient dans la Ligue de hockey junior des Maritimes du Québec (LHJMQ).

Le but est d’obtenir une compensation financière pour ceux qui ont été maltraités par des entraîneurs, des joueurs ou toute autre personne impliquée dans le circuit du hockey mineur.

David Stolow, avocat du cabinet Kugler Kandestin, a déclaré que l’autorisation de poursuivre avait été obtenue pour la première fois en avril lorsque le joueur Carl Latulip avait demandé à représenter un groupe. Le défendeur a tenté de faire appel de la décision, qui a été rejetée, et l’action a été déposée en juillet.

Le cabinet souhaite maintenant alerter les membres du groupe de l’action. Stolow s’attend à ce que des milliers de personnes puissent se joindre au procès.

«Il s’agit évidemment d’allégations très graves et très préoccupantes concernant ce qu’ont vécu des joueurs mineurs de la LHJMQ pendant de très nombreuses années, remontant à 1969. Il est important pour nous que ces joueurs aient accès à la justice», a déclaré Stolow.

Il a ajouté que le procès ne vise pas à prendre des mesures punitives contre des individus qui pourraient avoir participé à des abus après en avoir eux-mêmes été victimes.

«Notre position est très claire. Ils ont été victimes d’un système qui a permis que ce genre de choses se produisent», a déclaré Stolow.

La poursuite réclame 15 millions de dollars de dommages-intérêts punitifs et exemplaires, ainsi que des dommages-intérêts compensatoires supplémentaires, par exemple pour souffrances mentales, qui seront déterminés à une étape ultérieure. Les membres du recours collectif seront éligibles à des montants différents.

Stolow a déclaré qu’il s’attend à ce que les sommes soient importantes en raison de la gravité des abus et des répercussions avec lesquelles les victimes vivent encore aujourd’hui.

Les victimes peuvent se retirer de ce recours collectif si elles le souhaitent et peuvent utiliser un pseudonyme pour rester anonymes.

Cette autorisation ne s’applique à aucun autre recours collectif intenté par Daniel Carcillo, Garett Taylor et Stephen Quirk contre la Ligue canadienne de hockey (LCH), la LHJMQ, la Ligue de hockey junior de l’Ontario, la Ligue de hockey junior de l’Ouest et leurs équipes concernant l’abus systématique de joueurs évoluant dans ces ligues.

Avec des fichiers d’Olivia O’Malley de CTV News Montréal et de La Presse Canadienne.