La direction du Zoo de Granby a mis en lock-out les 130 employés qui ont signé un mandat de grève illimitée la semaine dernière.
Ils devaient reprendre le travail lundi après une grève qui a duré près de dix jours.
Dans un communiqué de presse publié lundi matin, la direction du zoo a déclaré que le lock-out « assure la stabilité pour le bien-être des animaux » et « assure la prévisibilité pour les gestionnaires qui remplacent actuellement les employés en grève ».
Selon le président-directeur général du Zoo de Granby, Paul Gosselin, la menace d’une grève indéfinie rendait « impossible l’exploitation efficace du site sous la menace d’une interruption de service à tout moment ».
Le Zoo de Granby demeure ouvert malgré le lock-out. Toutefois, « il est possible que la grève ait un léger impact sur l’expérience » des visiteurs.
Ainsi, le prix d’entrée a été réduit de 59,99 $ à 39,99 $.
Le Syndicat national des salariés de la société zoologique de Granby, affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), a annoncé vendredi dernier que l’option d’une grève illimitée, qui sera déclenchée au moment opportun, a reçu l’appui de 91 pour cent des membres présents à son assemblée générale.
Quelque 130 techniciens vétérinaires et en soins animaliers, interprètes naturalistes, mécaniciens, menuisiers et personnel administratif participent aux négociations.
Leurs conventions collectives ont expiré le 31 décembre.
Les travailleurs se sont mis en grève une première fois le 9 juillet, avant d’entamer une séquence de grèves le 20 juillet.
La grève a eu lieu dans le cadre d’un mandat de grève de dix jours adopté plus tôt ce mois-ci.
Les membres des syndicats réclament une plus grande stabilité de l’emploi, un meilleur équilibre entre vie professionnelle, vie privée et études, ainsi qu’une meilleure attraction et rétention du personnel.
De son côté, le Zoo de Granby rappelle avoir déposé une offre globale le 22 juillet dernier auprès des employés et dit espérer « parvenir rapidement à une entente mutuellement avantageuse pour toutes les parties concernées ».
— Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois en français le 29 juillet 2024.