La religion québécoise veut la bénédiction de Santé Canada pour utiliser les champignons magiques dans les cérémonies

Une religion basée au Québec poursuit le ministre de la Santé mentale et des Dépendances, affirmant que Santé Canada traîne les pieds sur la décision d’autoriser ou non ses membres à utiliser des champignons magiques …

La religion québécoise veut la bénédiction de Santé Canada pour utiliser les champignons magiques dans les cérémonies

Une religion basée au Québec poursuit le ministre de la Santé mentale et des Dépendances, affirmant que Santé Canada traîne les pieds sur la décision d’autoriser ou non ses membres à utiliser des champignons magiques dans leurs cérémonies.

Le Sanctuaire de la Gratitude, connu sous le nom de Sanctuaire de la Gratitude en français, et son « Révérend Supérieur » Alain Menier, ont déposé une requête à la Cour fédérale affirmant que ses membres doivent consommer des champignons magiques pour pratiquer leur religion.

La demande a été déposée par l’association religieuse à but non lucratif début octobre à Ottawa, et affirme que le groupe croit que les gens reçoivent « leurs propres enseignements lorsqu’ils entrent dans l’espace sacré ouvert par la consommation de champignons à psilocybine ».

La demande indique que les cérémonies doivent se dérouler en toute sécurité et légalement, mais Santé Canada n’a pas statué sur la demande du groupe d’exemption de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, qui a été soumise pour la première fois en mars 2022.

«Un principe important de la religion est que les champignons doivent être consommés de la manière la plus sûre possible, ce qui nécessite qu’ils soient consommés dans le cadre de protocoles de santé et de sécurité stricts, dans un environnement contrôlé et sous une supervision qualifiée», indique-t-il.

En réponse à la demande, la demande indique que Santé Canada a envoyé deux questionnaires à Menier avec 41 questions au total, mais des mois se sont écoulés sans réponse.

L’avocat de l’organisation religieuse à but non lucratif a envoyé une « mise en demeure » en septembre à Santé Canada demandant une réponse à la demande d’exemption dans les 30 jours, et « Santé Canada a confirmé la réception mais n’a fourni aucune des réponses demandées ni démontré qu’il prenait des mesures ». pour poursuivre le traitement de la demande de dérogation.

Il veut obliger l’agence à se prononcer sur l’exemption, affirmant qu’elle «ne peut pas organiser ses cérémonies religieuses sans» cette exemption.

Menier et Gratitude Sanctuary affirment devant le tribunal que « leurs droits à la liberté religieuse sont violés par l’absence d’exemption » et ils veulent qu’un juge oblige le ministre de la Santé mentale et des Dépendances à décider d’accorder ou de refuser la demande.

«Aucun préjudice ne résultera du fait que le ministre continue de traiter la demande d’exemption», indique la demande judiciaire.

«Au contraire, soit le ministre accordera la demande et permettra aux candidats de pratiquer leur religion, soit le ministre informera les candidats des informations supplémentaires qui sont nécessaires ou de l’intention du ministre de refuser la demande.»

Santé Canada a déclaré qu’il étudiait une question concernant les exemptions religieuses à la loi.

Le site Web de Santé Canada explique comment les demandes d’exemption sont décidées « au cas par cas », et les délais de traitement varient en fonction de l’objectif de l’exemption.

Le site Internet de l’agence indique qu’elle s’efforce «d’évaluer les demandes dans les meilleurs délais», en visant un délai de 45 jours pour les études cliniques, de 70 jours pour la recherche scientifique, mais pour «les exemptions non routinières, il n’y a pas de délai fixe pour recevoir les décisions».

«Le délai d’examen varie en fonction de la complexité et de l’exhaustivité de la demande», indique le site Web de Santé Canada.

Un avocat de Gratitude Sanctuary n’a pas immédiatement répondu à un e-mail et à un message vocal sollicitant des commentaires.

C’est une histoire corrigée. Une version précédente indiquait que le nom était Group Sanctuary dans des références ultérieures.