L’acuité défensive de Jones ne s’est pas traduite par un succès lors de son deuxième passage chez les Elks

Les innovations et les schémas qui ont valu à Chris Jones une réputation de gourou de la défense ne se sont pas traduits par un succès en tant qu’entraîneur-chef et directeur général des Elks d’Edmonton. …

L'acuité défensive de Jones ne s'est pas traduite par un succès lors de son deuxième passage chez les Elks

Les innovations et les schémas qui ont valu à Chris Jones une réputation de gourou de la défense ne se sont pas traduits par un succès en tant qu’entraîneur-chef et directeur général des Elks d’Edmonton.

Les Elks ont congédié Jones lundi après un début de saison sans victoires et cinq défaites. Au cours des deux saisons et plus sous la direction de Jones, Edmonton a compilé un bilan de 8-33.

La hache est tombée au cours d’une saison d’Edmonton qui a été entachée de revirements coûteux, de pénalités intempestives et d’une incapacité à terminer.

Jones en était à son deuxième mandat comme entraîneur-chef d’Edmonton, après avoir assumé son premier poste d’entraîneur-chef de la LCF avec le club après la saison 2013. Il a récompensé la franchise avec un titre de la Coupe Grey en 2015 avant de quitter l’équipe pour devenir l’entraîneur-chef et directeur général des Roughriders de la Saskatchewan une semaine plus tard.

Jones a auparavant été entraîneur de la ligne défensive et coordonnateur défensif avec les Alouettes de Montréal (2002-2007) et coordonnateur défensif avec les Stampeders de Calgary (2008-2011) et les Argonauts de Toronto (2012-2013). Il a également été directeur adjoint du personnel des joueurs des Stampeders et directeur général adjoint des Argos avant de rejoindre les Double Blue en 2021 en tant que consultant défensif.

Avant de mener Edmonton à son dernier titre de la Coupe Grey, Jones a remporté des titres de champion en 2002, 2008 et 2012. Il a également passé du temps en tant que spécialiste défensif senior avec les Browns de Cleveland de la NFL (2019).

Mais c’est pendant son passage comme assistant défensif que l’innovation de Jones a empêché les coordonnateurs offensifs de la LCF de dormir la nuit. Il pouvait élaborer des plans pour mettre la pression sur le quart-arrière en impliquant uniquement le front défensif, ce qui lui permettait de placer huit défenseurs en couverture.

Jones aurait pu compliquer encore les choses en faisant subir des blitzs à certains de ses secondeurs ou arrières défensifs. Mais comme il n’était pas forcément obligé de le faire, il était souvent difficile de prédire exactement d’où viendrait la pression supplémentaire.

Et Jones n’était pas opposé à l’idée de placer un joueur de ligne défensive en couverture et d’amener soit un secondeur, soit un arrière défensif – ou personne du tout – pour créer la confusion et donner un avantage à son unité.

Mais ces prouesses et ces connaissances n’ont pas vraiment aidé les Elks cette fois-ci, en partie à cause de la relative jeunesse de l’effectif de la franchise. Edmonton a perdu beaucoup d’expérience et de production lorsqu’elle a envoyé le vétéran joueur de ligne défensive Jake Ceresna (22 sacs combinés en 2022-23) à Toronto dans le cadre de l’acquisition du receveur canadien Kurleigh Gittens Jr.

À son retour à Edmonton, Jones était également le coordonnateur défensif de l’équipe, mais il a cédé ce rôle cette saison à son protégé Jason Shivers.

La défense d’Edmonton débute la semaine en huitième position pour les points offensifs alloués (30,4 par match) et les verges offensives (402,2) et en dernière position pour les touchés offensifs concédés (17). Les Elks sont à égalité au cinquième rang pour les sacs (neuf) mais se classent derniers pour les passes rabattues (36) et les pénalités défensives (19).

En tant qu’équipe, Edmonton est classé huitième au chapitre des pénalités (43).

Malgré tout, Edmonton a été près de remporter des matchs cette saison, ses cinq défaites ayant été par un écart combiné de 20 points. Les Elks ont perdu leur premier match de la saison 29-21 contre la Saskatchewan après avoir été dominés 21-3 au quatrième quart.

Les quatre défaites suivantes d’Edmonton ont toutes été de trois points chacune, les trois dernières étant le résultat de field goals en fin de match. Dimanche soir, la course de touché d’une verge de Dakota Prukop avec huit secondes à jouer a égalisé le score, mais le coup d’envoi de Boris Bede hors des limites du terrain a aidé à préparer le terrain pour le botté de 38 verges de Lewis Ward qui a mis fin au match.

Le partant d’Ottawa, Dru Brown, a lancé pour 480 verges et deux touchés. Les receveurs Kalil Pimpleton (quatre réceptions, 153 verges, touché), Dominique Rhymes (sept réceptions, 131 verges) et Justin Hardy (cinq réceptions, 110 verges, touché) ont tous franchi le plateau des 100 verges.

Les difficultés défensives d’Edmonton ont été évidentes la saison dernière, l’équipe ayant terminé dernière de la division Ouest avec un bilan de 4-14. Les Elks étaient septièmes pour les verges offensives allouées (375,7 par match), avant-derniers pour les sacs (39) et derniers pour les verges au sol allouées (136,6) et les revirements provoqués (25).

Les Elks ont également terminé derniers au classement général pour les points offensifs (18,9 par match) et avant-derniers au chapitre des verges par la passe (221,1 verges), mais ils semblaient avoir une étoile montante en la personne du quart-arrière canadien Tre Ford, qui a mené la franchise à ses quatre victoires malgré un début de saison bien en retrait dans le classement. Malgré tout, Jones a choisi de signer le vétéran McLeod Bethel-Thompson pour un contrat d’un an cette intersaison tout en chargeant le double champion de la Coupe Grey de donner des cours particuliers à Ford.

Bethel-Thompson affiche une moyenne de 71,7 % de passes complétées avec 1 497 verges par la passe, neuf touchés et cinq interceptions. Il a réussi trois passes pour 300 verges ou plus cette saison.

Edmonton a également marqué 15 touchés offensifs (troisième au classement général), mais affiche une moyenne de 26,2 points offensifs (sixième meilleure performance). Alors que les Elks se classent au quatrième rang de la LCF en attaque aérienne (299,4 verges par match), ils sont avant-derniers en course (66 verges).

De plus, l’entraîneur-chef par intérim Jarious Jackson est en semaine écourtée alors qu’Edmonton se rendra à Ottawa vendredi. Et le temps presse puisque les Elks sont à quatre points de Calgary (2-3) et Winnipeg (2-4) au troisième rang du classement de la division Ouest.