L’ancien gouverneur de la Banque du Canada, Carney, prendra la parole lors d’une retraite du caucus libéral la semaine prochaine

OTTAWA – L’ancien gouverneur de la Banque du Canada, qui a longtemps été présenté comme un candidat libéral potentiel ou un successeur au premier ministre Justin Trudeau, donnera au parti quelques conseils sur l’économie lors …

L'ancien gouverneur de la Banque du Canada, Carney, prendra la parole lors d'une retraite du caucus libéral la semaine prochaine

OTTAWA –

L’ancien gouverneur de la Banque du Canada, qui a longtemps été présenté comme un candidat libéral potentiel ou un successeur au premier ministre Justin Trudeau, donnera au parti quelques conseils sur l’économie lors de la retraite du caucus libéral à Nanaimo, en Colombie-Britannique, la semaine prochaine.

Mark Carney s’adressera aux députés libéraux au sujet de l’économie et d’un plan de croissance alors que le caucus se réunira pour élaborer une stratégie à la fois en prévision du retour imminent du Parlement et des élections fédérales imminentes.

Les libéraux entrent au caucus en désarroi après plus d’un an de mauvais sondages, alors qu’ils subissent l’onde de choc de la décision prise cette semaine par le NPD de mettre fin à l’accord d’approvisionnement et de confiance qui assurait l’existence du gouvernement.

On s’attend à ce que Trudeau se fasse réprimander par les députés, dont des dizaines sont confrontés à la réelle possibilité de perdre leur siège et qui viennent de passer l’été dans des circonscriptions où les Canadiens se sont montrés peu favorables à leurs offres.

La gestion de l’économie, et plus particulièrement l’inflation, les problèmes du coût de la vie et l’accessibilité au logement, ont tourmenté les libéraux de Trudeau, qui n’ont pas été en mesure de faire entendre leur voix face au message économique de Pierre Poilievre et de son parti conservateur.

Carney, gouverneur de la Banque du Canada de 2008 à 2013 et de la Banque d’Angleterre de 2013 à 2020, est désormais l’envoyé spécial des Nations Unies pour l’action climatique et le financement.

Carney et Trudeau discutent depuis des mois du rôle que ce dernier peut jouer pour aider le parti à élaborer ses politiques et ses plateformes économiques en vue des prochaines élections.

Il est depuis longtemps dans la course comme candidat libéral potentiel, mais il n’a pas encore sollicité d’investiture et il figure également sur la plupart des listes restreintes comme quelqu’un qui devrait briguer la direction du Parti libéral lorsque Trudeau décidera de démissionner.