Le Canada bat la Nouvelle-Zélande 2-1 en football féminin, gardant le cap alors qu’un scandale d’espionnage par drone plane sur l’équipe

Un jour après avoir été secouée par une controverse pré-olympique, l’équipe nationale féminine de soccer du Canada a commencé jeudi la défense de sa médaille d’or avec une victoire nerveuse de 2-1 contre la Nouvelle-Zélande. …

Le Canada bat la Nouvelle-Zélande 2-1 en football féminin, gardant le cap alors qu'un scandale d'espionnage par drone plane sur l'équipe

Un jour après avoir été secouée par une controverse pré-olympique, l’équipe nationale féminine de soccer du Canada a commencé jeudi la défense de sa médaille d’or avec une victoire nerveuse de 2-1 contre la Nouvelle-Zélande.

Dans d’autres circonstances, on pourrait considérer que le fait de perdre tôt face à une équipe inférieure et de riposter ensuite pour gagner est une excellente façon de commencer. Mais peut-être pas dans cette situation. Malgré quatre fois plus de tirs que son adversaire, le Canada a souvent semblé désemparé.

Étonnamment, le but néo-zélandais, sa seule tentative de qualité, est venu d’un corner. C’est le genre de jeu arrêté qu’il serait bon de connaître avant le début d’un match.

Mercredi, des responsables canadiens ont admis qu’un membre du personnel de l’équipe féminine avait espionné deux entraînements de l’équipe néo-zélandaise à l’aide d’un drone. L’employé a été arrêté, accusé, a plaidé coupable puis renvoyé chez lui par le Comité olympique canadien. Son supérieur, un entraîneur adjoint, a également été licencié.

L’entraîneure en chef Bev Priestman n’était pas présente au stade Geoffrey-Guichard presque vide pour le match de jeudi. Priestman s’est portée volontaire pour se suspendre pour le premier match « dans un esprit de responsabilité ».

Elle devrait revenir pour entraîner l’équipe lors du prochain match de dimanche contre la France, pays hôte. Cela promet d’être un test beaucoup plus difficile et une ambiance beaucoup plus animée.