Le piratage informatique chinois constitue la plus grande cybermenace d’État pour le Canada, selon une agence de renseignement

OTTAWA – Une campagne agressive de piratage chinois constitue la cybermenace la plus active contre le Canada, a déclaré mercredi l’agence de renseignement électromagnétique du pays, dans le dernier avertissement concernant les activités clandestines de …

A child poses in front of a Chinese national flag light display baring the words 'I love China' during the grand lantern show at the Garden Expo Park on the eve of Mid-Autumn Festival in Beijing, Sunday, Sept. 15, 2024. (AP Photo/Andy Wong)

OTTAWA –

Une campagne agressive de piratage chinois constitue la cybermenace la plus active contre le Canada, a déclaré mercredi l’agence de renseignement électromagnétique du pays, dans le dernier avertissement concernant les activités clandestines de Pékin.

Dans une nouvelle évaluation de la menace, le Centre de la sécurité des télécommunications Canada a également déclaré que le cyberprogramme russe tentait d’affronter et de déstabiliser le Canada et ses alliés et a cité l’Iran comme une menace.

Le rapport de l’agence intervient alors que les relations bilatérales entre Pékin et Ottawa sont mauvaises. En avril, le Premier ministre Justin Trudeau a déclaré que la Chine avait tenté de s’immiscer dans les deux dernières élections canadiennes.

La Chine, officiellement connue sous le nom de République populaire de Chine, rejette régulièrement de telles accusations.

«Le programme informatique étendu et agressif de la RPC présente aujourd’hui la cybermenace d’État la plus sophistiquée et la plus active pour le Canada», indique le rapport de l’agence.

Le piratage chinois a servi des objectifs politiques et commerciaux de haut niveau, notamment l’espionnage, le vol de propriété intellectuelle, l’influence malveillante et la répression transnationale, a indiqué l’agence, ajoutant que l’ampleur, le savoir-faire et les ambitions du cyberprogramme de la RPC «étaient sans égal».

L’ambassade de Chine à Ottawa n’était pas immédiatement disponible pour commenter.

En mai, le Service canadien du renseignement de sécurité – la principale agence d’espionnage du pays – a déclaré que l’ingérence persistante de la Chine dans les élections risquait de saper la démocratie canadienne.