Ottawa –
Le Premier ministre Justin Trudeau se rendra à Washington la semaine prochaine pour participer au sommet des dirigeants de l’OTAN, alors qu’un nouveau sondage montre que la plupart des Canadiens ont une opinion favorable de l’alliance militaire.
Les 32 pays de l’OTAN s’apprêtent à célébrer le 75e anniversaire de l’alliance dans la ville même où le traité initial a été signé.
La guerre en cours en Ukraine devrait à nouveau occuper le devant de la scène cette année.
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, souhaite que les alliés contribuent à hauteur d’environ 58 milliards de dollars par an à un fonds destiné à aider le pays déchiré par la guerre à se défendre.
Trudeau devra probablement également faire face à la pression de ses alliés, y compris du contingent américain, en raison du fait que le Canada n’a pas présenté de plan pour atteindre ses objectifs de dépenses.
Les pays de l’OTAN ont convenu de consacrer au moins deux pour cent de leur produit intérieur brut annuel à la défense, mais le Canada est loin d’atteindre ce chiffre.
Les chiffres publiés par l’OTAN le mois dernier montrent que le Canada devrait consacrer 1,37 % de son produit intérieur brut à la défense cette année.
Le ministre de la Défense Bill Blair a promis que les dépenses augmenteraient d’au moins 1,76 % d’ici 2029.
Un groupe de sénateurs américains a écrit à Trudeau plus tôt cette année, lui demandant d’élaborer un plan clair pour atteindre l’objectif de 2 %.
Malgré une période difficile pour l’alliance, une nouvelle enquête du Pew Research Center auprès de personnes de 13 pays membres de l’OTAN a révélé qu’une médiane d’environ six personnes sur dix avaient une opinion favorable de l’organisation.
Selon ce groupe de réflexion non partisan, 63 % des Canadiens ont une opinion favorable à cette mesure. Les mêmes niveaux de soutien sont observés en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Hongrie.
C’est en Pologne que le soutien est le plus élevé, avec 91 %, suivi par les Pays-Bas (75 %) et la Suède, le plus récent pays membre, avec 72 %.
En Grèce, 59 % des adultes ont déclaré avoir une opinion défavorable de l’alliance.
L’enquête téléphonique a été menée du début janvier à la mi-mai.