Les Canadiennes termineront l’année 2024 inchangées au 6e rang du classement de la FIFA, cherchant à mettre enfin derrière elles le scandale de l’espionnage par drone aux Jeux olympiques de Paris.
Le Canada a perdu son titre olympique et son entraîneur-chef Bev Priestman à Paris, Priestman étant renvoyé chez lui et finalement séparé du programme avec l’entraîneur adjoint Jasmine Mander et l’analyste Joey Lombardi après qu’un membre du personnel canadien ait été surpris en train de filmer une séance d’entraînement en Nouvelle-Zélande.
Tous trois purgent une suspension d’un an de la FIFA, et Canada Soccer continue de sonder à quel point la culture de la tricherie est profondément enracinée dans les programmes masculins et féminins.
Les États-Unis, qui ont remporté la première Coupe d’or W de la CONCACAF en mars avant de remporter l’or olympique à Paris en août sous la direction de la nouvelle entraîneure Emma Hayes, restent n°1 après avoir remplacé l’Espagne, championne du monde, en tête du classement après le triomphe olympique.
L’Espagne et l’Allemagne ont chacune gagné une place, se classant respectivement n°2 et n°3, dans le nouveau classement, l’Angleterre perdant deux places au n°4.
La Suède et le Canada ont suivi, inchangés, le Brésil passant au 7e rang, laissant tomber le Japon au 8e rang. La Corée du Nord est restée au 9e rang, les Pays-Bas remontant d’une place au 10e rang, ramenant la France au 11e rang – hors du sommet. 10 pour la première fois.
Le Canada a commencé l’année au 10e rang, grimpant au 9e rang en mars, au 8e rang en juin et au 6e rang en août. L’année 2024 a été terminée sous la direction de l’entraîneur par intérim Cindy Tye, l’entraîneur des moins de 20 ans, avec une victoire amicale 5-1 contre la Corée du Sud, qui a chuté d’un échelon au 20e rang.
Les Canadiennes se sont classées au 4e rang du classement – atteintes à deux reprises en 2016, une fois en 2017 et plus récemment en mars 2018. Elles ne se sont jamais classées en dessous du 13e rang, un nadir atteint à trois reprises, le plus récemment en août, 2010.
Au cours de sa première année sans le talisman Christine Sinclair, qui a pris sa retraite du football international en décembre 2023, le Canada a dominé son adversaire 33-10 et est resté invaincu en temps réglementaire.
Les Canadiens ont terminé l’année avec une fiche de 9-0-7. Mais trois de leurs nuls se sont transformés en défaites aux tirs au but contre l’Allemagne (en quart de finale des Jeux olympiques de Paris) et les États-Unis (en finale de la SheBelieves Cup et en demi-finale de la CONCACAF W Gold Cup).
Un autre match nul a donné lieu à une victoire en tirs de barrage contre le Brésil (en demi-finale de la SheBelieves Cup).
La FIFA indique que 176 matches internationaux ont été disputés depuis le dernier classement féminin de la mi-août. Gibraltar, au 185e rang, est la dernière équipe à être incluse, portant le nombre d’équipes féminines classées à un record de 195.
L’Estonie (99e) et l’Arabie Saoudite (168e) ont réalisé les plus grands progrès, chacun gagnant huit places.
Ont également progressé la Pologne (n°28, en hausse de quatre places), la Biélorussie (n°50, en hausse de cinq), l’Indonésie (n°97, en hausse de sept) et le Bangladesh (n°132, en hausse de sept).
Le Laos a chuté de 16 places au 108e rang.
Les Canadiens entament l’année 2025 avec une liste de blessés qui comprend la défenseure vétéran Kadeisha Buchanan et l’attaquante Cloé Lacasse, toutes deux en convalescence d’une opération au genou.
La milieu de terrain des Portland Thorns, Jessie Fleming, est installée en tant que capitaine avec de jeunes talents comme Olivia Smith, Simi Awujo et Jayde Riviere qui jouent dans leur club de football en Angleterre, ainsi que des vétérans comme Ashley Lawrence, Adriana Leon, Sabrina D’Angelo, Deanne Rose et Buchanan.
Leon a connu une année productive sur la scène internationale, marquant 10 fois en 16 sorties pour le Canada, portant son total international à 41 buts. Six de ces buts ont été marqués en début d’année lors de la CONCACAF W Gold Cup.
Le paysage du soccer féminin au Canada changera en 2025 avec le coup d’envoi de la nouvelle Super League du Nord, un circuit professionnel féminin de six équipes avec des équipes à Vancouver, Calgary, Toronto, Ottawa, Montréal et Halifax.
Les hommes canadiens occupent actuellement le 31e rang mondial, un sommet en carrière.