Quelque 5 000 employés syndiqués de la Société des alcools du Québec (SAQ) ne devraient pas être au travail lundi alors que leur syndicat affirme que les négociations continuent de stagner à la table de négociation.
Le Syndicat des employés de magasins et de bureaux de la SAQ a confirmé que ses membres tiendraient lundi leur cinquième journée de grève.
Des négociations sont en cours depuis 21 mois.
La direction de la SAQ n’a pas répondu à temps pour indiquer quelles succursales seraient fermées ou ouvertes.
Lors des grèves précédentes, les gérants avaient maintenu leurs activités dans certains points de vente, mais pas dans tous.
Selon le syndicat, l’employeur demande depuis octobre aux travailleurs de retirer leurs revendications et d’accepter les propositions sur la table, qu’il qualifie de « revers ».
Le syndicat estime que les négociations sont dans une « impasse ».
Même si les clauses normatives ont été réglées, la question salariale reste toujours en litige, selon le syndicat, tout comme l’accès à des postes plus permanents à temps plein et à une couverture d’assurance collective.
Le syndicat souligne que la SAQ a offert à ses membres une augmentation salariale de 16,5 pour cent sur six ans, à laquelle elle a répondu par une offre de 20 pour cent sur cinq ans.
Le Syndicat des employés de magasins et de bureaux de la SAQ est affilié à la Fédération des employés de services publics (FEESP-CSN) de la Confédération des syndicats nationaux (CSN).
La convention collective de ses membres a expiré le 31 mars 2023.
Les membres du syndicat ont déjà débrayé pendant deux jours en avril ainsi que le 17 octobre.
Le lendemain, ils ont appelé à une « grève surprise » en milieu d’après-midi.
Le mandat initial donné par les membres à leur syndicat prévoit jusqu’à 15 jours de grève.
— Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois en français le 4 novembre 2024.