Les officiels du hockey sifflent davantage de sanctions pour les railleries discriminatoires, les insultes et l’intimidation sur la glace, selon un rapport de Hockey Canada.
L’organisme directeur national du hockey affirme que les sanctions imposées en vertu de sa règle de discrimination ont augmenté de 41 pour cent au cours de la saison 2023-2024, passant à 2,6 pour 1 000 joueurs contre 1,9 en 2022-2023.
Les injures fondées sur le sexe, l’orientation sexuelle et le genre constituaient les types de sanctions les plus courantes entraînant des suspensions.
Les insultes raciales constituent le deuxième type de discrimination signalé le plus fréquemment.
« Partout au pays, nous constatons une prise de conscience beaucoup plus grande de ce qui constitue de la maltraitance sur et hors de la glace, ce qui est encourageant alors que nous cherchons à éliminer toutes les formes de violence au hockey », a déclaré Natasha Johnston, vice-présidente à l’intégrité du sport de Hockey Canada, dans un communiqué. Mercredi.
Les rapports et allégations de discrimination n’ont pas été pris en compte et ont nécessité une enquête de suivi, ont diminué de 11 pour cent à 1,3 pour 1 000 la saison dernière, contre 1,5 l’année précédente.
Hockey Canada a publié trois rapports sur la maltraitance depuis 2022 et a déclaré qu’il le ferait à nouveau en 2025.
Le rapport de cette année inclut pour la première fois toutes les sanctions suivies pour maltraitance générale – la discrimination relève de cette catégorie – entre le 1er juillet 2023 et le 30 juin 2024.
Hockey Canada définit la maltraitance comme « l’acte ou l’omission volontaire qui entraîne ou peut entraîner un préjudice physique ou physiologique », y compris l’intimidation, le harcèlement et la discrimination.
Les 14,2 pénalités prononcées pour 1 000 joueurs serviront de référence pour les futurs rapports, indique le rapport.
Les sanctions les plus courantes étaient une conduite antisportive, une conduite abusive et des crachats.
Ces données n’incluent pas la Ligue canadienne de hockey junior majeur ni aucun niveau de hockey récréatif adulte.
Sur les 18 plaintes concernant le hockey sur glace déposées auprès du Bureau du commissaire à l’intégrité du sport (OSIC), 15 ont été jugées irrecevables et trois étaient en attente d’une évaluation juridictionnelle. L’OSIC a identifié une autre option de signalement pour 11 des 15 cas interdits de territoire.
Un système de suivi et de signalement des plaintes de mauvais traitements, d’abus ou de harcèlement était un rouage clé du plan d’action 2022 de Hockey Canada pour lutter contre les comportements toxiques.
L’organisation était alors sous la loupe du public et au milieu d’une révolte des commandites après des allégations d’agression sexuelle contre des membres de l’équipe masculine junior de 2018 et des révélations selon lesquelles une partie des frais de hockey mineur était versée à un fonds pour payer des règlements dans de tels cas.