La Société canadienne de pédiatrie exhorte les prestataires de soins primaires à dépister tous les patients adolescents pour les troubles de l’alimentation lors des examens de routine et autres visites médicales.
La société a publié jeudi de nouvelles lignes directrices pour aider les pédiatres, les médecins de famille et les infirmières praticiennes à diagnostiquer les troubles de l’alimentation alors que les cas ont grimpé en flèche depuis la pandémie de COVID-19.
La Dre Holly Agostino, auteure principale des lignes directrices, affirme que les temps d’attente pour les programmes relatifs aux troubles de l’alimentation ont considérablement augmenté et que les prestataires de soins de santé de la communauté peuvent aider en détectant les troubles de l’alimentation le plus tôt possible et en travaillant avec les patients et leurs familles pour modifier leurs comportements alimentaires.
Agostino affirme que le processus de sélection initial peut être rapide, en utilisant quelques questions sur les changements de poids, les habitudes d’exercice et l’image corporelle.
Elle dit que les médecins ne prennent parfois pas en compte l’anorexie chez les patients qui ne semblent pas trop minces, qui sont de sexe masculin ou racialisés.
Agostino dit qu’un trouble de l’alimentation n’est pas déterminé uniquement par le poids, mais aussi par des pensées, des obsessions et des peurs liées à la prise de poids ou à l’exercice compulsif.
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