Plus de détails attendus sur un accord proposé qui verrait les géants du tabac payer des milliards

Plus de détails sont attendus aujourd’hui sur un accord proposé qui verrait les trois grandes entreprises verser des milliards de dollars aux provinces et aux territoires ainsi qu’aux fumeurs et à leurs proches. Les entreprises …

A woman smokes on a street, in London, Tuesday, April 16, 2024.  (AP, Kin Cheung)

Plus de détails sont attendus aujourd’hui sur un accord proposé qui verrait les trois grandes entreprises verser des milliards de dollars aux provinces et aux territoires ainsi qu’aux fumeurs et à leurs proches.

Les entreprises – JTI-Macdonald Corp., Rothmans, Benson & Hedges et Imperial Tobacco Canada Ltd. – ont demandé la protection de leurs créanciers en Ontario en 2019 après que le plus haut tribunal du Québec a confirmé une décision les ordonnant de payer près de 15 milliards de dollars dans le cadre de deux recours collectifs. .

Toutes les procédures judiciaires contre les entreprises ont ensuite été suspendues afin que les trois sociétés puissent continuer leurs activités tout en travaillant à un règlement global avec leurs créanciers, parmi lesquels figurent les plaignants du Québec et les gouvernements provinciaux qui cherchent à récupérer les coûts des soins de santé liés au tabagisme.

Un plan d’arrangement proposé élaboré grâce à la médiation a été déposé devant le tribunal jeudi et comprend près de 25 milliards de dollars pour les gouvernements provinciaux et territoriaux ainsi que plus de 4 milliards de dollars pour les membres du recours collectif du Québec.

Il comprend également plus de 2,5 milliards de dollars pour les fumeurs d’autres provinces et territoires qui ont reçu un diagnostic de cancer du poumon, de cancer de la gorge ou de maladie pulmonaire obstructive chronique entre mars 2015 et mars 2019.

Les avocats impliqués dans les poursuites au Québec et ceux représentant un groupe de provinces et de territoires dans les procédures devraient discuter de la proposition lors d’événements médiatiques distincts aujourd’hui.

La proposition doit être approuvée par les créanciers et le tribunal avant de pouvoir être mise en œuvre.