Plus de la moitié des dépanneurs de l’Ontario seront autorisés à vendre de la bière et du vin à compter du mois prochain

Les dépanneurs pourront commencer à vendre de l’alcool dans environ un mois et, jusqu’à présent, plus de 3 850 d’entre eux ont obtenu leur permis d’alcool pour le faire. Un porte-parole de la Commission des …

Plus de la moitié des dépanneurs de l'Ontario seront autorisés à vendre de la bière et du vin à compter du mois prochain

Les dépanneurs pourront commencer à vendre de l’alcool dans environ un mois et, jusqu’à présent, plus de 3 850 d’entre eux ont obtenu leur permis d’alcool pour le faire.

Un porte-parole de la Commission des alcools et des jeux de l’Ontario (CAJO) a confirmé à CTV News Toronto qu’en date du 12 août, elle avait approuvé 3 866 licences de dépanneurs, dont environ 42 pour cent (1 617 magasins) étaient destinées à des stations-service.

Cela signifie que plus de la moitié des quelque 6 700 dépanneurs de l’Ontario sont déjà autorisés à vendre de la bière, du cidre, du vin et des boissons alcoolisées prêtes à boire à compter du 5 septembre, soit le premier jeudi après la fin de semaine de la fête du Travail. Les épiceries nouvellement autorisées pourront commencer à vendre les mêmes boissons alcoolisées aux clients à compter du 31 octobre.

La CAJO a déclaré qu’il est interdit aux magasins de vendre de l’alcool à l’avance, même s’ils ont déjà reçu leur permis d’alcool.

Alors que le gouvernement intensifie son plan visant à vendre de l’alcool dans davantage d’endroits, la CAJO a également confirmé avoir reçu un financement supplémentaire de la province pour le personnel nécessaire à l’augmentation des « activités de conformité et d’application de la loi ».

« La CAJO a donc augmenté sa capacité d’inspection d’environ 25 pour cent pour surveiller la vente sûre et responsable d’alcool par les titulaires de permis sur le marché élargi de la vente au détail d’alcool », a écrit Raymond Kahnert de la CAJO dans un courriel adressé à CTV News Toronto.

Les dépanneurs et épiceries admissibles doivent répondre à plusieurs critères pour détenir leur permis d’alcool, comme l’établit la Loi sur les permis d’alcool et la réglementation des alcools de la province, y compris un « processus de surveillance de la conformité de grande envergure ».

Les employés doivent avoir au moins 18 ans et avoir suivi un programme de formation approuvé par le conseil d’administration de la CAJO avant qu’un magasin puisse vendre de l’alcool. Bien que certaines épiceries soient ouvertes 24 heures sur 24, tous les établissements titulaires d’un permis ne doivent vendre de l’alcool que dans les délais autorisés par la province, soit de 7 h à 23 h, du lundi au dimanche. De plus, les titulaires d’un permis d’épicerie ne sont autorisés à vendre que des boissons dont la teneur en alcool ne dépasse pas 7,1 % par volume et ne peuvent pas vendre de vin dont la teneur en alcool est supérieure à 18 %.

Les titulaires de permis doivent se conformer à leurs obligations en tout temps, sous peine de faire l’objet de mesures réglementaires, notamment des sanctions pécuniaires, la suspension ou la révocation de leur permis, selon la gravité de la situation.

Environ 10 000 employés de la Régie des alcools de l’Ontario ont repris le travail le 22 juillet après une grève d’une semaine en réponse au plan d’expansion de l’industrie de l’alcool du premier ministre Doug Ford, alors que leur syndicat prétendait que ce plan représentait une menace existentielle pour l’avenir des travailleurs. Le syndicat a signé une entente de trois ans accordant aux travailleurs une augmentation salariale de 8 % pendant cette période, la conversion de près de 1 000 employés occasionnels en postes permanents à temps partiel et la promesse qu’il n’y aura aucune fermeture de magasin pendant la durée de l’entente.

Avec des documents de La Presse Canadienne