Québec abattra près de 300 cerfs dans 2 parcs nationaux cet hiver

L’Agence de gestion des parcs du Québec (SEPAQ) prévoit abattre 287 cerfs dans les parcs au sud de Montréal dans le cadre de son plan de contrôle des populations animales et de protection de la …

Québec abattra près de 300 cerfs dans 2 parcs nationaux cet hiver

L’Agence de gestion des parcs du Québec (SEPAQ) prévoit abattre 287 cerfs dans les parcs au sud de Montréal dans le cadre de son plan de contrôle des populations animales et de protection de la biodiversité.

La SEPAQ (Société des établissements de plein air du Québec) a indiqué dans un communiqué que pour protéger les écosystèmes naturels des parcs du Mont-Saint-Bruno et des Îles-de-Boucherville, le cerf de Virginie doit être abattu, comme cela a été le cas dernièrement. année.

« L’opération de contrôle de la population réalisée en 2023 dans les deux parcs nationaux a été un succès », indique la SEPAQ dans un nouveau communiqué. «Elle a été réalisée de manière professionnelle et efficace, dans un souci constant de sécurité publique.»

La SEPAQ précise qu’en 2023, l’abattage des cerfs a réduit le nombre de cerfs de 25 à 17 cerfs par kilomètre carré dans le parc du Mont-Saint-Bruno en Montérégie et de 37 à 17 dans les Îles-de-Boucherville entre Montréal et la Rive-Sud.

Le nombre idéal de cerfs pour une bonne régénération de la végétation, selon la SEPAQ, est de cinq à dix cerfs par kilomètre carré.

Les 287 cerfs seront abattus par des « tireurs de précision » d’ici la fin de l’hiver et remis aux banques alimentaires locales de la Montérégie, a précisé la SEPAQ.

L’année dernière, la SEPAQ a indiqué que 14 000 livres de viande avaient été distribuées pour les repas des banques alimentaires.

Les visiteurs des parcs sont priés de porter une attention particulière à la signalisation et aux règles tout au long de l’hiver.

La SEPAQ a déclaré que les populations excessives de cerfs entraînent davantage de risques de maladie de Lyme, de collisions routières et de dommages aux propriétés et aux cultures voisines.

Le ministère de l’Environnement du Québec (MELCCFP) accompagne l’opération.

« La SEPAQ a la responsabilité d’agir lorsque la surabondance d’une espèce végétale ou animale menace l’équilibre écologique d’un écosystème sous sa responsabilité », a déclaré l’agence. « Un suivi de différents indicateurs (densité de cerfs, végétation, communauté d’oiseaux) sera effectué au cours des prochaines années afin de mesurer les résultats qui découleront de l’approche adoptée.

Autres abattages

Des abattages de cerfs sont prévus prochainement dans trois autres parcs de la région de Montréal.

Après une longue bataille juridique, la Ville de Longueuil a obtenu son permis pour procéder à l’abattage de cerfs au parc Michel Chartrand. Le permis exige que l’abattage ait lieu avant la mi-février.

Longueuil a demandé pour la première fois l’abattage de la population croissante de cerfs en 2020, mais a été confrontée à de fortes réactions négatives et à des contestations juridiques.

Montréal a annoncé en avril qu’elle embaucherait des tireurs d’élite pour faire face à la surpopulation de cerfs de Virginie dans les parcs de la Pointe-aux-Prairies et du Bois-d’Anjou, à l’est de l’île.