Un ancien clown admet avoir agressé sexuellement d’autres victimes

Avertissement : cet article contient des détails sur une agression sexuelle. Un ancien clown, qui travaillait dans les fêtes d’enfants, a admis devant la Cour supérieure du Québec avoir eu davantage de victimes d’agressions sexuelles. Julien …

Un ancien clown admet avoir agressé sexuellement d'autres victimes

Avertissement : cet article contient des détails sur une agression sexuelle.

Un ancien clown, qui travaillait dans les fêtes d’enfants, a admis devant la Cour supérieure du Québec avoir eu davantage de victimes d’agressions sexuelles.

Julien Bouchard, 65 ans, a plaidé coupable à deux chefs d’accusation d’agression sexuelle sur deux jeunes filles, jeudi, au palais de justice de Longueuil.

Il avait déjà passé six mois en prison pour avoir agressé sexuellement trois enfants, non inclus dans la présente affaire.

Les deux jeunes filles étaient des sœurs âgées de six à dix ans. Les incidents se sont produits à la fin des années 1990 à St-Bruno-de-Montarville.

Le procureur de la Couronne, Bruno Deslauriers, a déclaré que Bouchard sortait avec la mère des enfants.

«C’est grâce à cette relation qu’il a eu accès à ces deux victimes, car il était fréquemment présent chez elles, et il était également présent à l’heure du coucher», a expliqué Deslauriers.

Le tribunal a appris que Bouchard avait touché les seins et les organes génitaux des victimes alors qu’elles étaient au lit.

Deslauriers a dit que c’était répétitif. Il estime que cela s’est produit jusqu’à 10 fois, sur une période de six mois.

«C’était sur et sous les vêtements des victimes. C’est difficile de chiffrer précisément les événements parce qu’ils étaient très jeunes à l’époque», a expliqué Deslauriers.

Selon la couronne, les filles n’avaient pas de figure paternelle dans leur vie et se sont rapidement rapprochées de Bouchard. L’ancien clown était connu pour être drôle et gentil avec les enfants. Lorsque les filles ont raconté ce qui se passait à leur mère, celle-ci leur a dit que c’était de leur faute et a donné une autre chance à Bouchard.

«Pour l’instant, ce que je peux vous dire, c’est que cela les a évidemment profondément marqués», a déclaré Deslauriers.

L’affaire devrait revenir devant les tribunaux le 1er mai. Bouchard reste en liberté sous caution.