Un homme de St-Lazare veut la permission de garder 2 ânes et lamas sur sa propriété

Un homme vivant à Saint-Lazare s’est fait dire qu’il pouvait garder ses chevaux, mais que ses ânes et ses lamas devaient partir. Richard Lacroix habite en zone équestre, mais souhaite que la municipalité fasse une …

Un homme de St-Lazare veut la permission de garder 2 ânes et lamas sur sa propriété

Un homme vivant à Saint-Lazare s’est fait dire qu’il pouvait garder ses chevaux, mais que ses ânes et ses lamas devaient partir.

Richard Lacroix habite en zone équestre, mais souhaite que la municipalité fasse une exception pour lui. Il élève des chevaux depuis trois décennies.

Richard Lacroix possède deux ânes et un lama sur sa propriété à St-Lazare, au Québec. (Christine Long/CTV News)

Ses sauvetages les plus récents — deux ânes et un lama — ne correspondent pas aux règles municipales de zonage équestre de sa région.

«Les ânes mangent comme un cheval et font le même type de litière, ils mangent le même type de nourriture. Je veux dire, pour moi, cela n’a aucun sens», a-t-il déclaré.

Lacroix dit que le zonage a changé depuis qu’il a emménagé et souhaite une autorisation spéciale pour garder les animaux et prévoit offrir un service de zoothérapie sur place avec eux.

«Nous allons commencer à être à l’aise, vous savez, commencer à les toucher, à leur parler, et ils répondront avec l’attention que nous leur accordons», a-t-il expliqué.

La réglementation environnementale provinciale exige que l’enclos des chevaux de Lacroix soit situé à 30 mètres du puits le plus proche. Il l’a donc déplacé.

Il espère maintenant qu’un arrangement pourra être trouvé pour ses animaux, Lemon, Choco et Zorro.

«Si, disons, ils m’imposent des conditions que je respecterais», a-t-il déclaré.

Lacroix n’a pas été condamné à une amende, mais a été signalé par les inspecteurs de la ville.

Contacté par CTV News, un porte-parole de l’hôtel de ville de Saint-Lazare a déclaré qu’étant donné qu’il s’agit d’un dossier en cours, la Ville ne commentera pas directement le sujet, ajoutant que la présence d’animaux de ferme dans ce secteur n’est pas autorisée.

«Ils sont heureux ici et nous ne pouvons pas changer cela», a-t-il déclaré, ajoutant : «Je préfère déménager plutôt que de me séparer d’eux».