Un stagiaire de la Ville de Montréal sillonne toutes les pistes cyclables de l’île, recueillant des données pour dresser un portrait complet des voies réservées aux cyclistes.
Le réseau de pistes cyclables de l’île s’étend sur plus de 1000 kilomètres et Ariane Gagnon en parcourt la totalité cet été.
« Je suis à 80 % du réseau de pistes cyclables, dit-elle. Je fais tout le réseau de pistes cyclables pour recueillir des données sur le degré de dégradation des routes. »
Elle dispose d’une caméra à 360 degrés qui prend des photos panoramiques des sentiers tandis qu’un logiciel d’IA sur un smartphone détecte tous les nids-de-poule et les fissures.
La ville estime que les données qu’elle recueille aideront à prendre des décisions importantes.
« Est-ce qu’on doit faire des réparations? Est-ce qu’on doit développer d’autres pistes cyclables? », s’interroge le porte-parole de la Ville de Montréal, Philippe Sabourin. « Si on veut améliorer nos pistes cyclables, il faut avoir l’information appropriée, les données précises, pour planifier les investissements des prochaines années. »
La ville rendra également les données publiques, qui pourront, à leur tour, être utilisées par les arrondissements et les villes de l’île.
« Si vous venez à Beaconsfield la fin de semaine, vous verrez des vélos partout à Beaconsfield », a déclaré le maire de Beaconsfield, Georges Bourelle. « Je pense que nous pouvons travailler ensemble et coopérer pour nous assurer d’avoir un bon réseau de pistes cyclables. »
L’est et le centre-ville de Montréal étant déjà balisés, Gagnon poursuit sa route vers l’extrême ouest de l’île.
« Je vais jusqu’à Ste-Anne-de-Bellevue », a-t-elle dit, ajoutant qu’elle espère avoir terminé dans deux semaines.
Si le projet est couronné de succès, Montréal souhaite lancer un plan similaire pour combler les trous et les nids-de-poule dans ses rues.