Le constructeur de la mine espère être pleinement autorisé à démarrer la construction et la production d’ici mi-fin 2026
Canada Nickel a déclaré avoir entamé le processus de dépôt de sa déclaration fédérale d’impact environnemental pour son projet de mine de nickel à ciel ouvert de Crawford, au nord de Timmins.
Dans un communiqué de presse du 2 octobre, la société a déclaré que le processus d’exigence réglementaire prendrait six semaines.
Il s’agit de la deuxième phase du processus d’autorisation fédéral et Ottawa a désormais le temps de revenir dans les 365 jours pour déterminer si le projet peut se poursuivre tel quel, doit retourner à la planche à dessin pour des révisions ou ne peut pas continuer du tout. .
Canada Nickel estime être en bonne voie d’obtenir les permis fédéraux et provinciaux d’ici le milieu de 2025 afin de prendre une décision de construction peu de temps après. Ils visent une première production révolutionnaire en 2026 d’ici la fin de l’année.
L’étude d’impact contient les données environnementales de base et une analyse des effets environnementaux, sociaux et économiques de la mine proposée.
Crawford est une exploitation minière de grande capacité et de faible teneur en nickel, dont la durée de vie est estimée à 41 ans.
La société affirme que Crawford contiendra les deuxièmes plus grandes réserves de nickel au monde après Norilsk, en Russie, et qu’elle sera la troisième plus grande exploitation de sulfure de nickel.
« La soumission de notre étude d’impact fédérale pour le projet représente une autre étape importante pour l’entreprise et nous rapproche de l’obtention de nos permis, que nous visons en 2025 », a déclaré Mark Selby, PDG de Canada Nickel dans un communiqué de presse.
Canada Nickel présente Crawford comme une exploitation à émissions nettes nulles qui respectera des pratiques minières responsables et qui mettra en place des mesures pour atténuer tout impact négatif potentiel. De vastes consultations avec les communautés autochtones de la région et d’autres parties prenantes ont été menées, affirme l’entreprise.
« Nous sommes reconnaissants des partenariats solides que nous avons bâtis avec les nations autochtones et les intervenants communautaires, dont les contributions ont été essentielles à l’élaboration de la présentation », a ajouté Selby. « Leur contribution et leurs conseils ont permis de garantir que le projet s’aligne sur nos valeurs communes de durabilité et de croissance économique régionale.
Sur le plan du financement du projet, Canada Nickel espère mettre en place un financement de 2,5 milliards de dollars pour construire Crawford d’ici le début de 2025.
L’entreprise a gagné du terrain avec l’annonce récente selon laquelle Exportation et développement Canada a offert une lettre d’intention de 500 millions de dollars américains (670 millions de dollars) et sera le principal arrangeur pour ouvrir les portes, espérons-le, à davantage d’investissements.
Le futur mineur de nickel a annoncé plus tard une lettre de soutien de 500 millions de dollars émanant d’une « institution financière de premier plan » non divulguée.
L’entreprise recherche également le soutien du gouvernement, en particulier des millions de dollars en crédits d’impôt du gouvernement fédéral pour des projets de minéraux critiques et de stockage de captage de carbone, puisque Crawford est conçue pour devenir l’une des plus grandes installations de stockage de carbone au Canada.