« Cela commence à ressembler à la fin d’un régime », déclare le chef libéral

Alors que les démissions s’accumulent au sein du gouvernement Legault, le Parti libéral du Québec (PLQ) affirme que ce qu’il voit « commence à ressembler à la fin d’un régime ». Le chef libéral par …

« Cela commence à ressembler à la fin d’un régime », déclare le chef libéral

Alors que les démissions s’accumulent au sein du gouvernement Legault, le Parti libéral du Québec (PLQ) affirme que ce qu’il voit « commence à ressembler à la fin d’un régime ».

Le chef libéral par intérim, Marc Tanguay, a évoqué les démissions du surministre de l’Économie et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, et du whip du gouvernement, Éric Lefebvre, qui a annoncé vouloir se présenter sous la bannière du Parti conservateur fédéral.

Le chef libéral a également souligné que le ministre des Finances, Éric Girard, se voyait occuper des postes similaires, mais à Ottawa.

À cela s’ajoute la démission de la députée caquiste de Jean-Talon, Joëlle Boutin, en juillet 2023. Son départ a donné lieu à une élection partielle remportée par le PQ.

« Ça commence à ressembler à la fin d’un régime et c’est malheureux, car ce sont les Québécois qui souffrent », a déclaré M. Tanguay lors d’un point de presse à la fin du caucus présessionnel du PLQ, jeudi, à Gatineau.

« François Legault, à son deuxième mandat, a déposé son sixième budget. Il lui en reste deux. Qu’ont amélioré ses budgets? On dit que c’est un échec », a-t-il ajouté.

« Nous sommes réalistes »

Tanguay a également voulu modérer les attentes envers son parti concernant l’élection partielle qui aura lieu dans la circonscription de Terrebonne, laissée vacante avec le départ de Fitzgibbon.

« On aborde chaque élection en disant : «on veut la gagner, mais vous connaissez notre histoire à Terrebonne». On est réaliste », a déclaré le chef libéral.

Aux élections de 2022, les libéraux ont terminé en quatrième place – derrière Québec solidaire – dans la circonscription de la Rive-Nord de Montréal.

L’agrégateur de sondage Qc125 place le Parti québécois (PQ) en première place devant la Coalition Avenir Québec (CAQ).

Le PLQ arrive en troisième position.

De son côté, le PQ a décidé de ne pas perdre de temps : les élus péquistes ont écourté leur caucus à Rouyn-Noranda pour se rendre à Terrebonne jeudi et commencer leur campagne.

«Je vais laisser le PSPP et le PQ se gérer (…) Pour Terrebonne, nous serons actifs sur le terrain en temps et lieu avec une excellente candidature», a assuré le chef libéral par intérim.

Réunion de rentrée scolaire

Les députés du PLQ étaient en caucus à Gatineau cette semaine. Ce fut l’occasion pour les élus de préparer les thèmes et les orientations qu’ils souhaitent mettre de l’avant lors de la prochaine session parlementaire à l’Assemblée nationale, qui débute la semaine prochaine.

Les libéraux veulent continuer à mettre la pression sur le gouvernement Legault, notamment sur la question des finances publiques.

Rappelons que son dernier budget prévoit un déficit de 11 milliards $. La CAQ et le PLQ se disputent aussi le titre de parti de l’économie. Les libéraux veulent aussi continuer à parler de services publics.

«François Legault peut aussi être considéré aujourd’hui comme le roi des déficits. Pas seulement des finances, mais des déficits en énergie, en logement, en main-d’oeuvre et en services publics non offerts à la population», a déclaré M. Tanguay.