Ces produits d’épicerie sont devenus moins chers, selon une nouvelle analyse

Avec des coûts plus élevés à l’épicerie, préparer les repas scolaires peut être un défi, surtout pour les familles ayant des budgets plus serrés. Mais il y a un certain soulagement dans les épiceries, selon …

A B.C. family prepared this meal on Aug. 10, 2016. (Chad Hipolito / The Canadian Press)

Avec des coûts plus élevés à l’épicerie, préparer les repas scolaires peut être un défi, surtout pour les familles ayant des budgets plus serrés.

Mais il y a un certain soulagement dans les épiceries, selon une nouvelle analyse.

Le laboratoire d’analyse agroalimentaire de l’Université Dalhousie a constaté que si certains produits d’épicerie sont plus chers, d’autres sont devenus moins chers. Ses données suggèrent que les prix de certains aliments vont baisser cet automne.

De plus, les taux d’intérêt sont en baisse. La Banque du Canada (BdC) devrait réduire son taux de financement à un jour pour la troisième fois consécutive mercredi.

Les décisions de la BdC en matière de taux influencent les conditions économiques générales, de sorte que des taux plus bas pourraient aider à alléger le coût de la vie pour certaines familles, notamment en rendant les repas scolaires plus abordables, a déclaré Sylvain Charlebois, professeur et directeur principal du laboratoire d’analyse agroalimentaire à Halifax.

À titre d’exemple, si le taux au jour le jour diminue de 0,5 point de pourcentage d’ici octobre, une famille ayant une hypothèque de 500 000 $ et un taux variable amorti sur 25 ans pourrait voir ses paiements diminuer jusqu’à 1 800 $ sur 12 mois, a-t-il déclaré.

« Cette réduction pourrait équivaloir à l’achat de 246 à 345 repas scolaires, ce qui ferait une différence significative pour les parents », a écrit M. Charlebois dans un communiqué de presse mardi.

Voici les tendances des prix des denrées alimentaires à l’échelle nationale, d’après les analyses de son laboratoire.

Des produits d’épicerie plus abordables

Le laboratoire d’analyse agroalimentaire a fourni des tendances générales sur les prix de certains produits d’épicerie, sans fournir de montants précis en dollars. Charlebois a indiqué qu’une évaluation détaillée sera réservée aux prévisions annuelles du laboratoire en décembre.

Selon les prévisions, pour certains produits protéinés que l’on met dans des sandwichs, des wraps ou des salades, les familles ont des options plus abordables.

La volaille, notamment les poitrines, les cuisses et les pilons de poulet, est devenue plus abordable ces derniers mois.

Pendant ce temps, la dinde pourrait ne pas être si bon marché car les approvisionnements pourraient être plus faibles cette année, selon l’Agri-Food Analytics Lab.

De plus, les prix des produits à base de bœuf, comme les morceaux à ragoût et le bœuf haché, ont augmenté, mais ils devraient baisser cet automne.

Quant aux produits laitiers, au lait et au yaourt, les prix ont connu des augmentations modestes.

« Ajouter un petit contenant de yaourt ou un bâtonnet de fromage à une boîte à lunch demeure un choix nutritif et économique, garantissant que les enfants reçoivent le calcium et les protéines nécessaires tout au long de la journée », peut-on lire dans le communiqué de presse.

Pour les fruits, les raisins et les fraises sont plus abordables, bien que les pommes et les oranges aient connu de légères augmentations de prix.

« L’augmentation de la production nationale de ces fruits et la vigueur du dollar canadien, soutenue par la faiblesse du dollar américain, devraient contribuer à maintenir les prix plus bas dans le secteur des fruits et légumes », peut-on lire dans le communiqué de presse.

Les prix des légumes varient, la laitue et les concombres étant moins chers et pouvant être utilisés pour des sandwichs ou des plats d’accompagnement. Certains légumes comme les oignons et les patates douces sont toutefois plus chers.

« Les parents peuvent trouver un équilibre en mélangeant des produits plus abordables avec de plus petites portions d’articles plus chers, garantissant ainsi une variété de nutriments sans dépenser trop », selon le communiqué de presse.

Les consommateurs peuvent également s’attendre à des économies sur certains produits de base du garde-manger.

Le prix des conserves de haricots, de la sauce pour pâtes et des huiles de cuisson, par exemple, est resté stable, voire a diminué.

Le thon et le saumon en conserve, en particulier, devraient être moins chers, prévoit le laboratoire.

Pour plus de commodité, les familles occupées peuvent se tourner vers certains légumes et fruits surgelés dont le prix a baissé, comme les fraises.

« Le renforcement du dollar canadien devrait continuer à profiter aux consommateurs cet automne », a indiqué le laboratoire dans le communiqué de presse. « Ces produits congelés peuvent être utilisés dans des smoothies ou emballés directement dans des boîtes à lunch, où ils peuvent également servir d’élément rafraîchissant. »

L’analyse a porté sur plus de 10 000 niveaux de prix pour divers produits alimentaires dans différentes régions du pays. Un modèle de prévision par apprentissage automatique a été utilisé pour prédire les prix au cours des trois prochains mois. Les catégories d’aliments sont basées sur la liste des produits alimentaires de référence de Statistique Canada.