Concordia ferme son institut d’études sur le génocide et les droits de la personne

L’Institut d’études sur le génocide et les droits de la personne de Montréal (MIGS) cesse définitivement ses activités, a confirmé l’Université Concordia vendredi dernier. Dans un avis publié sur son site Internet, l’université a imputé …

Concordia ferme son institut d'études sur le génocide et les droits de la personne

L’Institut d’études sur le génocide et les droits de la personne de Montréal (MIGS) cesse définitivement ses activités, a confirmé l’Université Concordia vendredi dernier.

Dans un avis publié sur son site Internet, l’université a imputé cette décision aux « contraintes budgétaires ».

«Nous exprimons notre sincère gratitude à tous les professeurs, membres du personnel, étudiants et partenaires qui se sont consacrés à faire avancer la mission du MIGS au fil des ans», a écrit l’université.

L’institut a longtemps été considéré comme l’un des principaux groupes de réflexion au Canada, travaillant à l’élaboration de meilleures politiques pour protéger les droits de la personne.

«Nous sommes en situation déficitaire depuis l’année dernière et avons dû faire des coupes partout à l’université», explique Vannina Maestracci, agente des relations avec les médias de l’université, ajoutant qu’au cours des dernières années, «les orientations académiques des chercheurs de Concordia impliquées dans le domaine des droits de la personne s’écartent des travaux de l’Institut d’études sur le génocide et les droits de la personne de Montréal.

Ainsi, la décision de « fermer progressivement » le MIGS a été prise au printemps dernier.

Dans son avis de vendredi, Concordia a souligné certains des travaux les plus importants du MIGS, notamment « le projet Will to Intervene, qui cherchait à prévenir les atrocités de masse par l’éducation et le plaidoyer politique ».

Le MIGS a également dirigé des initiatives telles que le Digital Mass Atrocity Prevention Lab pour lutter contre la haine et l’extrémisme en ligne.

« Nous apprécions profondément les efforts de toutes les personnes impliquées et restons déterminés à soutenir les initiatives qui promeuvent les droits de la personne », a conclu Concordia.