Des militants écologistes ont encore une fois perturbé l’accès à l’aéroport international Montréal-Trudeau, vendredi.
Les membres du groupe « La Dernière Génération » ont encore une fois collé leurs mains au sol sur l’une des voies menant à la sortie du quai de chargement de l’aéroport de Montréal.
« Désolé pour le désagrément – encore une fois ! Notre message est clair : le pétrole tue et nous avons besoin que nos gouvernements approuvent le Traité de non-prolifération des combustibles fossiles », a écrit le groupe vers 13h30 vendredi sur les réseaux sociaux.
Quelques minutes plus tôt, l’aéroport international Montréal-Trudeau publiait ce message sur le réseau social X :
« Une action concertée d’un groupe d’individus occasionne des retards à la sortie du site de l’aéroport YUL. Des mesures sont en place afin de remédier à cette situation dans les plus brefs délais. Nous invitons les usagers à utiliser les installations d’atterrissage express situées aux stationnements. »
Peu avant 14 heures, The Last Generation a publié un communiqué de presse dans lequel elle décrivait l’intervention :
« Vers 12 h 30 HNE, des partisans de Last Generation Canada ont commencé à bloquer le boulevard Roméo Vachon en direction de la zone d’arrivée de l’aéroport, avec des banderoles sur lesquelles on pouvait lire «Le pétrole tue». Trois partisans ont mis leurs mains dans la chaussée et sont restés sur place. »
Troisième méfait
Jeudi, un petit groupe de manifestants de la même organisation ont vaporisé de la peinture sur les fenêtres extérieures de l’aéroport.
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a confirmé jeudi soir qu’un homme de 25 ans et une femme de 29 ans ont été arrêtés pour le méfait et libérés sous promesse de comparaître.
Mercredi matin, des militants écologistes réclamant l’arrêt de tout nouveau projet d’extraction d’énergies fossiles avaient d’abord perturbé l’accès à l’aéroport en collant leurs mains au sol sur l’une des voies menant au débarcadère de l’aéroport de Montréal.
Trois manifestants ont été arrêtés.
La Dernière Génération demande au gouvernement canadien d’approuver un traité de non-prolifération des combustibles fossiles et, ainsi, de mettre un terme à l’expansion de ces derniers.
« Nous savons qui a déclenché les incendies », a déclaré le groupe dans un communiqué. « Conférence après conférence, nos responsables politiques ont échoué au niveau international à mettre fin aux énergies fossiles. L’Accord de Paris est mort ; nous avons besoin d’un véritable traité pour mettre fin à l’ère des énergies fossiles et assurer une transition juste pour les travailleurs. »
L’organisation se décrit comme un groupe qui prône la résistance civile non violente.