La découverte d’hydrogène dans la région de Témiscamingue pourrait être « transformatrice » pour l’ouest du Québec

Matériaux Innovants Québec fait une importante découverte d’hydrogène naturel près de la frontière Ontario-Québec Une découverte importante d’hydrogène a été faite du côté québécois du lac Témiscamingue avec une ampleur et une ampleur potentielles qui …

La découverte d'hydrogène dans la région de Témiscamingue pourrait être « transformatrice » pour l'ouest du Québec

Matériaux Innovants Québec fait une importante découverte d’hydrogène naturel près de la frontière Ontario-Québec

Une découverte importante d’hydrogène a été faite du côté québécois du lac Témiscamingue avec une ampleur et une ampleur potentielles qui pourraient mettre cette région de l’ouest du Québec sur la carte.

Québec Matériaux Innovants a exploré et évalué ce qui semble être une poche d’hydrogène naturel de la taille d’un district, répartie sur un territoire de 300 kilomètres carrés de terres forestières et agricoles, à 15 kilomètres au nord de la ville de Ville Marie.

L’entreprise basée à Vancouver a généré beaucoup de nouvelles depuis les travaux d’exploration sur le terrain l’été dernier visant à identifier les « points chauds » de zones d’hydrogène à grande valeur au sein de la municipalité rurale de Saint-Bruno de Guigues.

Depuis juillet, Matériaux Innovants Québec est à la recherche active de la présence d’hydrogène et d’hélium grâce à un programme d’échantillonnage de terrain sur le terrain dans une région où la géologie est considérée comme favorable à l’hébergement de l’hydrogène naturel.

Les travaux de terrain de l’entreprise ont abouti à une avancée majeure annoncée en septembre.

Les échantillons de sol ont régulièrement montré des échantillons de sol d’hydrogène de plus de 300 parties par million (PPM), mais un résultat de découverte révolutionnaire a donné des échantillons de sol de plus de 1 000 PPM, un niveau d’hydrogène naturel que la société a considéré comme « de première classe » et « exceptionnel ». .»

À l’époque, le PDG de l’entreprise, John Karagiannidis, l’avait qualifié de « découverte transformatrice » qui faisait progresser considérablement le projet vers le « développement et la commercialisation de cette remarquable ressource en hydrogène ».

Matériaux Innovants Québec travaille en tandem avec l’Institut National de la Recherche Scientifique (INRS), un institut financé par la province, qui fournit un soutien technique et une expertise. L’institut a développé une méthodologie d’échantillonnage des gaz du sol pour détecter l’hydrogène naturel.

Les partenaires élaborent une stratégie pour explorer et développer les ressources en hydrogène et en hélium dans le district de Ville Marie.

Bien que le projet Ville Marie en soit encore à ses premiers stades d’exploration, la société et l’INRS se disent convaincus que cette zone peut se développer pour devenir une ressource d’hydrogène majeure pour la région, ce qui pourrait aider à positionner le Québec comme un acteur clé dans l’économie mondiale de l’hydrogène.

Le projet est soutenu par le programme du gouvernement du Québec visant à faire progresser les solutions énergétiques propres, dont l’hydrogène.

Le terrain potentiel, situé près de la frontière Ontario-Québec, contient de l’hydrogène qui s’échappe de la terre. Le lac Témiscamingue est situé à la limite est d’une zone de rift comportant un certain nombre de failles orientées sud-est à nord-ouest.

Dans des communiqués de presse, la société a déclaré que les roches sédimentaires de grès, de dolomite et de calcaire dolomitique de la région ainsi que les unités de schiste imperméables constituent un environnement favorable à l’hydrogène et à l’hélium.

Après avoir collecté plus de 1 100 échantillons de terrain en 2024, l’entreprise a développé un modèle permettant de mieux comprendre la géologie.

La société a annoncé en novembre qu’une prochaine étude électromagnétique était prévue pour cet hiver et guiderait son programme d’exploration et de forage pour localiser les conduits d’hydrogène.

Cet hiver également, une sonde aquatique sera larguée à travers la glace du lac Témiscamingue pour une étude sous-marine visant à détecter et mesurer les concentrations d’hydrogène dissous. Et des plans sont en cours pour réaliser un programme d’échantillonnage des sols pour l’hélium en 2025.

En plus de travailler dans l’ouest du Québec, la société possède d’autres propriétés d’exploration, dont un projet de silice dans la région de River Valley, à 65 kilomètres au nord-est de Sudbury.