Le chef du PQ préférerait une candidate à la tête de l’ancien siège de « superministre » à Terrebonne

Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, souhaite présenter un candidat dans la circonscription de Terrebonne, laissée vacante mercredi par la démission du ministre caquiste Pierre Fitzgibbon. Lors d’un point de presse mercredi …

Le chef du PQ préférerait une candidate à la tête de l'ancien siège de « superministre » à Terrebonne

Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, souhaite présenter un candidat dans la circonscription de Terrebonne, laissée vacante mercredi par la démission du ministre caquiste Pierre Fitzgibbon.

Lors d’un point de presse mercredi matin à Rouyn-Noranda, où se déroule le caucus du PQ, il a confirmé que plusieurs aspirants souhaitaient porter la bannière du PQ lors de la prochaine élection partielle.

Son souhait est toutefois d’ajouter une femme à son caucus entièrement masculin composé de quatre députés.

« Mon souhait est d’avoir une femme, mais il n’en demeure pas moins qu’il y a un processus, il y a un tas de critères, je ne veux pas spéculer », a-t-il déclaré. « Je ne veux pas spéculer. »

Il n’a donc pas précisé les noms ni le nombre de candidats potentiels intéressés.

« Le processus est en cours, mais je ne peux pas commenter tous les noms potentiels. »

Il y a un an, St-Pierre Plamondon avait dû défendre son choix de candidat à l’élection partielle de Jean-Talon, Pascal Paradis, qui enlevait la circonscription à la Coalition avenir Québec (CAQ), mais ajoutait un homme à un caucus déjà entièrement masculin.

Un « test » pour le PQ

Terrebonne a pratiquement toujours été une circonscription péquiste jusqu’à la victoire électorale de la CAQ en 2018.

Mardi, le chef du PQ a vu un «grand défi» dans cette occasion de regagner la confiance des électeurs de Terrebonne, et mercredi, il l’a vu comme un test pour son parti.

« Il y a toujours des tests (en politique), c’est un test perpétuel », a-t-il déclaré.

Il demande au premier ministre François Legault de déclencher une élection partielle dans les plus brefs délais afin que le gouvernement puisse au moins minimiser les conséquences de la démission d’un de ses ministres en cours de mandat.

La loi prévoit que le gouvernement dispose de six mois pour convoquer une élection partielle si un siège devient vacant.

Le chef péquiste a déploré qu’il s’agisse de la troisième démission en un peu plus d’un an à la CAQ, après celle de la députée de Jean-Talon Joëlle Boutin en juillet 2023 et celle du député d’Arthabaska Éric Lefebvre en avril dernier, devenu indépendant.

«Que dit ce gouvernement qui n’arrive pas à motiver ses principaux acteurs? D’autres prendront-ils la même décision? N’est-ce pas le symptôme d’un gouvernement à bout de souffle, dépassé sur plusieurs dossiers?», a déclaré M. St-Pierre Plamondon.