Le chemin de fer appelle les travailleurs à reprendre leurs activités pour le redémarrage du 26 août
Le Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) rappelle ses travailleurs syndiqués et prévoit reprendre ses opérations canadiennes une minute après minuit le 26 août.
Le lock-out et l’arrêt de travail déclenchés le 22 août par le transporteur ferroviaire basé à Calgary sont terminés.
Dans un communiqué de presse du 24 août, CPKC a déclaré qu’elle se conformerait à la décision du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) exigeant que le transporteur ferroviaire nord-américain redémarre ses opérations, interrompues depuis jeudi.
Le CCRI convoquera une réunion de gestion de cas entre la compagnie ferroviaire et la Conférence ferroviaire de Teamster Canada le jeudi 29 août pour discuter de l’imposition d’un arbitrage de différends exécutoire final. Comme l’a demandé le ministre fédéral du Travail, Steve MacKinnon, à la fin de la semaine dernière, les conventions collectives existantes entre la compagnie et le syndicat sont en vigueur.
« Notre équipe exécute son plan de redémarrage pour la reprise sécuritaire et ordonnée du service ferroviaire partout au Canada », a déclaré CPKC dans un communiqué de presse. « Nous travaillons avec nos clients pour assurer un retour équilibré aux activités normales. »
« L’ordonnance du CCRI met fin à des mois d’incertitude et de perturbations inutiles pour l’économie canadienne et les chaînes d’approvisionnement nord-américaines. Nous prévoyons qu’il faudra plusieurs semaines pour que le réseau ferroviaire se remette complètement de cet arrêt de travail et une période supplémentaire pour que les chaînes d’approvisionnement se stabilisent. »
Qualifiant cette décision de « triste journée pour les travailleurs canadiens », Teamsters Canada a déclaré qu’il se conformerait à la décision, mais qu’il la contesterait devant les tribunaux.
« Cette décision du CCRI crée un précédent dangereux. Elle indique aux entreprises canadiennes que les grandes entreprises n’ont qu’à cesser leurs activités pendant quelques heures, ce qui leur causera des difficultés économiques à court terme, et le gouvernement fédéral interviendra pour briser un syndicat. Les droits des travailleurs canadiens ont été considérablement réduits aujourd’hui (samedi). »