Le ministre de la Santé du Québec abandonne l’idée de réaffectation des médecins de famille

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, affirme que les Québécois en bonne santé conserveront leur médecin de famille. Le ministre a suscité l’indignation la semaine dernière après avoir appris qu’il envisageait de redistribuer les …

Le ministre de la Santé du Québec abandonne l'idée de réaffectation des médecins de famille

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, affirme que les Québécois en bonne santé conserveront leur médecin de famille.

Le ministre a suscité l’indignation la semaine dernière après avoir appris qu’il envisageait de redistribuer les rendez-vous médicaux des personnes qui ont un médecin de famille à celles qui n’en ont pas.

C’est l’une des options proposées par l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) dans une étude sur les soins primaires publiée la semaine dernière.

Si elle est adoptée, seules les personnes les plus vulnérables ayant des problèmes de santé seraient assignées à un médecin de famille. Les Québécois en bonne santé ou ceux ayant des problèmes mineurs seraient plutôt dirigés vers une fenêtre d’accès aux soins primaires (GAP) modifiée.

La Coalition avenir Québec (CAQ) avait initialement promis l’accès à un médecin de famille pour chaque patient.

« Les Québécois qui ont un médecin de famille le garderont. Nous voulons rassurer la population», a écrit Dubé sur la plateforme de médias sociaux X.

Le chef du Parti québécois, Paul Saint-Pierre-Plamondon, a rapidement réagi sur les réseaux sociaux, qualifiant cette démarche d’« improvisation caquiste, exemple #283 ».

Le porte-parole péquiste en matière de santé, Joël Arseneau, s’est joint à lui, affirmant que le ministre de la Santé «ferme la porte à un scénario qu’il semblait appuyer la semaine dernière après avoir été unanimement opposé».

«Encore un ballon d’essai qui n’a abouti à rien. Maintenant, soyons sérieux», a-t-il posté sur X.

La semaine dernière, Christian Dubé écrivait, toujours sur X, qu’il était «beaucoup trop tôt pour avancer sur un quelconque scénario proposé par les experts».