Ottawa –
Le CRTC étudie la manière de redéfinir le contenu canadien et lance une nouvelle consultation sur la question et prévoit tenir une audience publique au printemps.
Scott Shortliffe, directeur général de la radiodiffusion au CRTC, a déclaré vendredi que le régulateur espérait obtenir une forte participation du public sur la nouvelle définition.
La consultation fait partie de la mise en œuvre par le CRTC de la Loi sur la diffusion en continu en ligne, qui a mis à jour les lois sur la radiodiffusion pour englober les plateformes en ligne. Une partie de cet effort consiste à veiller à ce que le contenu canadien soit visible et facilement découvrable sur les services de diffusion en continu.
Le CRTC a publié une position préliminaire lui suggérant de conserver le système de points qui a longtemps été utilisé pour déterminer si un contenu est considéré comme canadien. Il envisage d’élargir cela pour permettre à des postes plus créatifs de compter dans le total de points.
« Les producteurs et entités canadiens sont habitués à un système de points… passer à un système différent serait une grande perturbation », a déclaré Shortliffe.
Le régulateur souhaite également obtenir des commentaires sur des questions telles que celle de savoir si les vidéos créées par l’intelligence artificielle peuvent être considérées comme Cancon.
Alors que la loi sur le streaming en ligne a été adoptée l’année dernière, Shortliffe a noté «qu’elle ne mentionnait pas l’intelligence artificielle parce que, très honnêtement, il s’agissait d’un problème émergent».
«Depuis son adoption, la commission est devenue convaincue qu’il s’agit d’une question dont nous devons tenir compte», a-t-il déclaré.
Shortliffe a déclaré que cela inclut des questions sur la question de savoir si l’IA peut être considérée comme un contenu canadien et, si oui, dans quelles circonstances.
Le régulateur a déjà consulté des centaines de parties prenantes pour discuter de la redéfinition du contenu canadien. Shortliffe a déclaré que les producteurs, scénaristes et réalisateurs canadiens étaient « bien sûr extrêmement bien représentés ».
«Nous sommes très heureux que des streamers étrangers aient participé. Je soupçonne que les streamers étrangers se sont peut-être sentis en infériorité numérique lors de certaines sessions, mais ils avaient aussi une voix importante.»
La consultation lancée vendredi s’applique aux contenus vidéo comme la télévision, et non à la radio et au streaming audio.
Le CRTC fait déjà face à une contestation judiciaire concernant ses efforts visant à réglementer les plateformes en ligne.
Les services de streaming mondiaux tels que Netflix et Disney Plus s’opposent à une directive antérieure du CRTC en vertu de la Loi sur le streaming en ligne les obligeant à contribuer financièrement au secteur de la radiodiffusion au Canada.
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