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Une femme de 46 ans accusée d’avoir brûlé avec de l’eau bouillante un garçon de 10 ans sur la Rive-Sud de Montréal demeure en détention alors qu’elle devait subir une enquête sur cautionnement mercredi.
Stéphanie Borel fait face à une accusation de voies de fait graves à la suite de l’incident du 2 octobre à Longueuil.
Un juge devait entendre les arguments sur la question de savoir si elle devait ou non être libérée sous caution, mais l’accusation et la défense n’ont pas réussi à s’entendre sur les conditions. Le tribunal a réservé une journée entière pour entendre l’affaire et rendre une décision.
Selon le procureur de la Couronne, la défense n’était pas prête à monter son dossier pour la libération de Borel. L’accusé doit donc rester derrière les barreaux au moins jusqu’à la fin du mois, jusqu’à ce qu’une audience complète puisse avoir lieu.
Le procureur entend faire valoir que Borel doit être détenu jusqu’au procès afin de maintenir la confiance du public dans le système judiciaire.
La famille du garçon et la communauté ont suscité un tollé général après avoir appris que la femme avait été arrêtée le jour de l’incident et libérée sous promesse de comparaître devant le tribunal à une date ultérieure. Elle a été de nouveau arrêtée vendredi dernier et officiellement inculpée après que l’accusation ait eu connaissance de nouvelles preuves.
Le jour des faits, le garçon rentrait de l’école à pied mais aurait emprunté son raccourci habituel en passant par la propriété de son voisin pour se rendre à l’appartement de ses parents.
La famille du jeune garçon était au tribunal mercredi mais n’a fait aucun commentaire après une semaine d’interviews pour dénoncer ce qui s’est passé.
CTV News a appris que le garçon gravement brûlé traversait actuellement une longue et douloureuse convalescence.
Selon les archives judiciaires, Borel a été arrêté pour une agression présumée contre une femme en 2020 et a plaidé non coupable. Elle a été acquittée de l’accusation le 22 mars 2022 et a signé un engagement à ne pas troubler l’ordre public en vertu de l’article 810 du Code criminel pour maintenir l’ordre public et avoir une bonne conduite.